Mr Bungle – California

The Man With The Golden Camisole

Un groupe peut il continuer à nous servir de la musique après un disque comme Disco Volante ? Peut on clairement se dire “Ok les mecs, on a condensé la folie absolue en un disque, on rempile pour le suivant !” ?

Comment continuer à surprendre sans se répéter, sans sentir le réchauffer, en évitant de plagier sa propre oeuvre ultime?

Strictement Impossible… Sauf quand le groupe contient dans ses rangs Trevor Dunn, Mike Patton, Trey Spruance et consorts…

La pochette prend déjà le contre-pied des anciennes galettes du groupe. Blanche, classe et sobre, cela change des anciens dessins glauques et mortifères peuplant les livrets de l’ancienne époque. Même le titre, California, semble “banal” surtout après avoir été tronqué de son “Californication” après un sombre conflit avec les Red Hot Chilly Peppers…

Play… On serre tous les muscles de notre corps, anticipant la grosse tornade décadente qui devrait se déverser dans nos oreilles.

Et en fait… Non…

Le premier titre, Sweet Charity, nous propose une ambiance très cool, façon générique de James Bond, avec en image de fond ce dernier sirotant son Martini olive en peignoir au bord d’une piscine…

A vrai dire, cette chanson est étonnante, non pas par sa construction, mais simplement par son atmosphère. Loin de ses borognymes habituelles, Patton se pose avec une voix très suave et retenue. Et l’on se laisse aller à la rêverie, le cigare dans la bouche et le dos sur un Hamac, un couché de soleil sur une mer azur surplombant le tout. Chose que l’on pouvait faire par bribe de 30 secondes maximum auparavant, mais qui s’étire ici sur une piste entière.

Mais des le commencement de None Of Them Knew They Were Robots On se casse du hamac en criant de joie, troquant le bermuda pour la camisole et le cigare pour la pipe à crack. Jouissance. OUI, c’est du Mr Bungle. Une guitare absolument énorme débouche sur une orgie de Rockabilly, de Rock 60’s, de cartoon, d’ambiance Beach boys, le tout mêlé à un Hard Rock complètement déjanté. Les cordes vrombissent de partout, on change de structure et d’ambiance toutes les 15 secondes. Une demi-douzaine de minutes Hallucinées et Hallucinantes.

Mike Patton, quand à lui, semble habité par un Elvis Presley sous ecstasy, passant d’une voix très vieux Rock’n Roll à des hurlements qui ferraient pâlir Keith Flint.

Un titre simplement génial, détonnant, qui entraînera quiconque faisant l’effort de passer outre ce faux bordel ambiant.

Volte-face. Une guitare sèche, des violons, un chant sur le fil, Retrovertigo étonne encore par son calme. Mais contrairement à Sweet Charity nous somme tout de suite happés par la beauté de la composition. La bande s’essaye au Slow, et s’en sort avec brio. Mais franchement, un slow par ces doux dingue peut il être conventionnel? Au moment où l’on est tenté de répondre par l’affirmative, une déflagration absolument gigantesque nous défonce les oreilles. Un mur, un édifice de guitare surgit de nul part, pour nous transporter littéralement dans les étoiles. Presque grandiloquente, Retrovertigo n’en est pas moins poignante et son explosion mériterait un Grammy.

Nous avions un triptyque touché par la grâce sur “Disco Volante” (avec “Carry stress in the Jaw”, “Desert Search for Techno allah” et “Violenza domestica”).

Il en est de même sur “California” avec The Air Conditionned Nightmare, Ars Moriendi et Pink Cigarette tout trois proposant une facette complètement divergentes mais représentatives de ce que peut proposer le groupe.

Le premier est juste gigantesque. Démarrant sur un violon accompagné de claquettes, le morceau va rapidement muter en une sorte de chanson latine vrillée de Hardcore avec un Patton qui passe d’un chant superbe à une gueulante carbonisée. Et ces montées servant de refrain, mon dieu ! Des percussions enveloppent une voix cristalline, haut perchée. Tout s’arrête, et l’on repart pour un tour. Cela respire la maîtrise, la bonne humeur, la folie contenue. Les multiples accélérations et les éclairs de violence métal se fondent à merveille dans ce grand huit hautement perché.

Ce titre, c’est l’orgasme musical, c’est le magistral incarné.

La joue droite est encore rouge que la deuxième mandale Ars Moriendi frappe des les premières secondes. Les guitares, puissantes, rugissent des les premières secondes. Mais après la classe de la pièce précédente, on va nager ici en plein délire. Accordéons, violons et musique traditio-juive se donnent le ton entre deux poussées de grattes électriques bien agressives et un Patton qui pete littéralement les plombs en ambiançant le tout. Les explosions Hard-Rock alternées avec l’ambiance joyeuse et déglinguée forme un véritable OVNI pour nos oreilles. Inimitable. La structure en est complètement éclatée, changeante, défoncé, impossible de suivre ce tonnerre de guitares et d’accordéons fous sans perdre le peu de neurone qui nous reste. Aberrant d’extravagance.

Deux grosses baffes donc. Pink Cigarette va servir de pansement, de caresse pour se rassurer après ces deux typhon pris en pleine gueule.

On est ici carrément dans le Trip “James-Bondien”…

Mais encore une fois, loin de se laisser à la banalité sympathique d’un Sweet Charity, le morceau transpire la classe de toutes ses notes, de tout ses accords.

Patton se fait séducteur inquiétant, avec une voix de crooner qui lui va si bien. Les violons pleurent discrètement derrière, accompagnés de cette orchestration très American Movies. Sauf que c’est lumineux. Spécialement quand le morceau entame une montée à couper le souffle, piano, choeurs et violon portant le tout au firmament. Encore une fois, le groupe s’autorise à la digression en casant dans cet écrin des cris semblant provenir d’un homme torturé à mort. Ils restent en deuxième plan, mais ils pleurent l’aliénation, l’agonie, l’effondrement.

Ce Pink Cigarette me laisse à chaque fois bouche bée, et je regrette de l’avoir un peu ignoré lors des premières écoutes, m’arrêtant à son univers faussement cadré, jalonné.

Quand au final, je vous déconseille, en vous laissant la surprise, de l’écouter en conduisant une voiture, sous peine de risquer l’accident. (Expérience vécue)

Un titre sublime, beau comme la mort. A écouter dans des conditions particulières, et vraiment pas à la va-vite. (Comme le reste de la galette vous me direz…)

Apres ces trois divinités débarquent deux titres particulièrement étranges :

Golem II the Bionic Vapour Boy va transformer le groupe en personnage de boite à musique dans un décors de cirque. La rythmique sautillante, comique et absurde est étonnante pour nos tympans. Il faut clairement adhérer au délire, pour en ressortir sans l’ombre d’un doute avec le sourire. La fin virant sur le funk conforte le fait de nager en pleine ambiance siphonnée.

Rien qui prévient donc que The Holy firmament va essayer de nous tirer dans une mélancolie flirtant avec la dépression. Ambiance lourde, profonde, avec un piano et des cordes d’outre-tombe, on est clairement plus là pour se fendre la poire. La fin tirera (un peu) la couverture vers la lumière avec ses choeurs et son violon plus appuyé. Bref un morceau qui a des allures d’un tunnel au noir complet dans ce “California”

Et l’on accueille presque avec plaisir Vanity Fair qui lorgne clairement vers la joie et la flambe. Personnalité très Brian Wilson, Mmbop, claquements de doigts et Rock 60’s, Patton assure comme un dieu au chant. Tout coupe le temps d’un synthé crade et vintage, avant que cela s’emballe de plus belle. On s’imagine en costar blanc avec deux nanas à chaque bras, dans un Bar raffiné acheté à coup de valises de biftons par nos soins.

Dernier titre. On est loin de penser qu’il renferme l’un des chefs d’oeuvres du groupe, tout disque confondu. Goodbye Sober Day porte plus que bien son nom. Il est la schizophrénie, la défonce et le craquage de plomb à l’état pur.

Impossible à décrire correctement.

J’énoncerais donc simplement :

30secondes de musique latine – 30 secondes de simili rockabilly – 30 secondes de tcha tcha pervers génial – 30 secondes de Bordel rock parsemé d’éclairs electros – rebelote sur le tcha tcha pervers – 1 minutes de choeurs et chants religieux (?!?) – 1 minute de Grind-Core ultra violent – 1 minutes de rock latino défoncé – 30 secondes de cris et plaintes horrifiées sur fond de grésillements en tout genre.

Le tout en gardant une cohérence presque miraculeuse. Mike Patton y est fascinant, tour à tour crooner, séducteur, sur le fil, ou carrément massacreur de micro avec ses TCHAKATCHAKATCHAKATCHAK débités à la vitesse du son sur le fond d’apocalypse. Il faut l’entendre pour le croire. Comment un morceau pareil peut sortir de l’imagination d’un humain ?

D’autant plus que ce morceau est le dernier “officiel” du groupe. Apres ça, plus rien, terminé Mr. Bungle.

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“California” est un disque trompeur. Il est clairement le plus “normal” des albums du groupe. Fédérateur, et presque intemporel, il brasse 50 ans de musique avec une facilité déconcertante.

Mais si Disco Volante exacerbait son extrême folie, Califonia la contient. On la sent présente à chaque note, à chaque accord, à chaque virage du disque.

C’est une folie plus perverse, plus insidieuse, plus dangereuse.

Disco Volante c’est le malade enchaîné au fond de sa pièce, se débattant en criant et en bavant, fonçant contre tout les murs. On le voit arriver de loin, on ne s’en approche pas, on le devine taré et dangereux.

California, c’est le pervers, le malade qui va vous séduire, vous accompagner, charmeur, rassurant, pour mieux vous trancher la gorge une fois votre confiance acquise. A vous, et à tout votre entourage, vu son caractère familier et faussement accessible.

C’est un disque absolument incontournable pour tout ceux qui aiment le rock, ratissant bien plus large que le précèdent. Juste pour entendre ce qui peut se faire hors des sentiers battus.

California est 10 fois moins dérangé que son grand frère Disco Volante. Mais il est toujours 100 fois plus perché que le reste des disques du genre. Go Aeneman, je veux ton avis !

Impossible de dire lequel est le meilleur. Selon votre humeur, l’un pourra remplacer l’autre dans votre coeur.

Mais il est clair que ces deux disques sont en haut. Tout en haut.

Et ce California est pour moi l’un des trois meilleurs disque de Rock, sans hésitation. On se fait tout simplement chier sur les disques de ce genre musical apres avoir assimilé celui-ci.

Ars Moriendi en écoute (glanné sur un radio blog club au hasard. Casque fortement recommandé)

Mr.Bungle n’est plus. Et impossible de retrouver dans tout les autres projets de Patton et ses potes quelque chose pouvant rivaliser, que se soit dans le très Métal Tomahawk, le carrément barge Fantomas, le génial Lovage ou le pop Peeping Tom…

Un grand vide…

Quoique, un disque sorti il y a peu, En collaboration avec un des plus grands nom de la musique expérimentale Rock et un de ses potes de Bungle ressusciterai presque la légende…

On en reparlera.

A suivre…

  1. Nexus5 Says:

    En ce moment je decouvre “Mr Bungle” de Mr Bungle.
    Ca arrache deja bien, j’ai hate d’ecouter les deux autres cites dans l’article !
    “Squeeze me macaroni” forever !

  2. Aeneman Says:

    Il a l’air tout autant fantastique que l’autre celui-ci…:napo:
    Rah cette folie plus inside c’est pas mauvais mauvais tout ça ^^…:D
    Bon si jamais mon compte en banque tire la gueule à la fin du mois je sais à qui m’adresser ^^…*rires* 😉

    Promis je fais une review (pas aussi bonne de la tienne) dès que je choppe celui-ci aussi.

  3. Dat' Says:

    Nexus5 ==} Le premier album éponyme est vraiment bon (Squeeze my maca, stubb a dub, carousel :love: ) mais il est carrement en dessous des deux autres, entre l’insondable disco volante et le génial california…
    Tiens moi au courant 😉

    Aeneman ==} carrement *u* En plus on ne passe presque plus pour des tarrés se masturbant sur de l’incomprehensible avec celui là, c’est donc tout bénéf… XD

  4. kermalex Says:

    Alors là j’avoue, j’ai pas du tout aimé Ars Moriendi…
    Je ne connaissais pas du tout Mr Bungle, et je ne sais pas si tout le CD est comme cette chanson, mais je trouve ça assez difficile d’accès.
    C’est trop barré pour moi en fait je pense.

  5. niavlys82, visiteur Says:

    Ben si c’est barré, tu n’as qu’à mettre du blanco. :-p

    Tout les gouts sont ds la nature et tu as au moins la courtoisie de dire que ca ne correspond pas a tes gouts et non crier que c’est de la merde que personne ne devrait acheter.

    Ben moi je le recommande vivement car sachant qu’il y a des albums encoe plus barrés, celui la passe tout seul. ben moi j’aime bien.

  6. Dat' Says:

    Kermalex ===} Ben justment c’est pas si barré que cela. (Enfin par rapport au reste des galettes du groupe, c’est presque trop “normal” XD
    Et cette foisonnance donne du cachet au morceau je trouve.

    Tu devrais essayer le titre “The Air Conditionned Nightmare”… Il devrait plus te convaincre…

    Personellement, ce titre, comme le CD, est incontournable…

  7. Interceptor Says:

    Lorsque je possède l’album que tu chroniques, en général je me l’écoute en même temps que je te lis. En l’occurence, ça m’a permis de redécouvrir California. Littéralement. Bon, pas Air Conditionned Nightmare, vu que je me l’étais enchainé une cinquentaine de fois. :nerd: M’enfin il m’apparait pour le première fois comme un très grand album. Disco Volante ne m’est pas apparu aussi génial… mais bon, je n’étais peut-être pas prêt non plus. :p

  8. Zùma, visiteur Says:

    Cet album est une perfection rare et adorable.

  9. Magic Ozzy Says:

    Bien joué le thread!
    Cet album me caresse vraiment le tympan …

    Juste une remarque, concernant Ars Moriendi en écoutant et réécoutant, je ne suis pas certain que la partie accordéon soit en droite ligne de la musique Yiddish. Je pense plus au Rock-Ska-Rrom d’Emir Kusturica and the No smoking Orchestra. En 1999 cela fait 4 ans qu’est sorti Underground et 1 ans Chat Noir Chat Blanc. Un détail mais bon… 🙂

    Vive Fantômas! 😉

  10. NerdPunkachien Says:

    Mr Bungle restera a jamais un des meilleurs groupes qui aient jamais éxisté… et California est valable pour des milliers de raisons différentes…

    Achetez-en les gros, en plus celui la mon cher coloc l’a trouvé à 6,99 a la Fnac… autant ne pas se priver d’une galette aussi jouissive!

  11. Dat' Says:

    Pareil, sans hesitation… Je ne peux me lasser de Disco Volante et California… qui ont limite fait changé ma vision du rock, voir de la musique en générale…

  12. SysTooL, visiteur Says:

    Un album superbe, bien décrit dans la chronique, qui effectivement pourrait etre considéré comme plus simple d’accès que son prédécesseur, mais ne nous y méprenons pas, il s’agit bien d’une musique à mille lieues des platitudes habituelles, et c’est peu de le dire!

    SysTooL

  13. SmallerandSmaller, visiteur Says:

    Le nouvel TOMAHAWK est là – “Anonymous”. Si vous aimez Mr. BUNGLE, vous allez adorer cet album. Moins “metal”, très “indien” – se rapprochant le plus a l’univers de Mr. Bungle.
    Pure merveille!

  14. Dat' Says:

    Ouai il est tres bon, j’en ai fais un texte d’ailleurs…

    Je compte bien le foutre dans le top de l’année aussi…

  15. SmallerandSmaller, visiteur Says:

    Il est où, ton article?

  16. Dat' Says:

    Ben tu vas dans “categories” à droite, puis “sommaire”, puis “Rock”, puis “Tomahawk – anonymous”…

  17. SmallerandSmaller, visiteur Says:

    ok – j’ai trouvé, gracias

  18. chen, visiteur Says:

    Je découvre mr bungle ces temps-ci, et j’ abonde dans le sens de dantura333 : ce foisonnement d’ idées ne peut laisser indifférent. A mesure que j’ appronfondis ma connaissance de chacun des cd de mike patton, je ressent comme l’ impression d’ un voyage où le plaisir se ressent plus intensément à chaque écoute. Peut être car justement ces oeuvres nécessitent un travail de la part de l’ auditeur… Somme toute, California reste pour moins le plus abordable, mais peut être le moins riche des albums ( bien qu il me paraissent néanmoins incontournable pour aborder le reste de MP ) surtout comparé à Disco Volante, qui reste pour moi le sommet de l’ art ( car voilà un véritable artiste )

  19. timba, visiteur Says:

    toutes ces richesses harmoniques et rythmiques quel plaisir pour les trompes d’eustaches
    pour les non initiés accordez vous du temps et accordez du temps à mr bungle pour vous séduire ça vaut vraiment la peine
    certaines démarches sont à faire pour aborder des styles non conventionnels(refaire le monde avec ses potes et passer des heures à fouiller les bacs de cd en dehors de tout ce qu’on veut absolument nous vendre) heureusement que des groupes nous propulsent au delà de la bouillie quotidienne j’ai le sentiment que ça ouvre les yeux ou plutôt les oreilles

  20. Tatayoyomonfrère, visiteur Says:

    Si vous voulez découvrir un groupe déjanté:
    http://www.myspace.com/vladimirbozar

    Ils sortent bientôt un album.Certains zikos d’Estradasphere et de Secret Chiefs 3(créer par Spruance, Dunn) devraient faire une apparition.C’est écrit sur leur blog…

  21. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    ça aussi faut que je l'écoute n_n

  22. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    ….dans le clip de pink cigarette…c'est mike patton qu'on voit habiller en robe avec une perruque blonde ???

  23. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    j'ai écouter goodbye sober day (trouver par hasard sur youtube)……quel morceau magnifique O_O
    j'adore le "tcha tcha pervers" XD
    GOOOOOOODBYE SOBER DAAAY

  24. Dat' Says:

    Ouai ce titre défonce…

  25. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    arg il faut absolument que j'achète ces album (disco volante et california)

  26. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    au fait…qu'est-ce que tu entend par "voix de crooner"…tu peux me donner un exemple sur le 1er album ??

  27. Dat' Says:

    Ben voix grave et suave, façon "Pink Cigarette", ou "Evidence" sur Faith No More. Enfin difficile de citer tout les exemples, il le fait tout le temps…

  28. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    et y en a pas sur le premier ??

  29. Dat' Says:

    J'en sais rien, je n'ai pas le cd avec moi, je ne peux pas vérifier.
    Apres en tapant les titres précités dans Youtube, ça devrait aider à mettre en corrélation avec le premier !

  30. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    …j'y avait pas penser –"

  31. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    alalalala…il faut absolument que j'écoute cet album en entier !!!
    les seules que je connaisse sont sweet charity, none of them knew they were robots et goodbye sober day…
    j'adore ces 3 morceaux….
    et surtout les TCHAKAKAKAKAKAKAKAKAKA de patton dans goodbye sober day….(en fait…j'adore le morceau tout entier)

  32. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    j'ai aussi découvert Golem II the Bionic Vapour Boy…..étonnant…(mais génial)

  33. Dat' Says:

    Mais euh… Pourquoi ne pas écouter l'album en entier?

  34. l'anonyme qui squatte, visiteur Says:

    bah le truc..c'est que je n'ai QUE le premier…et j'arrive pas a trouver de site où on peut écouter cet album en entier….(bon, peut être que je cherche mal mais…)

  35. street-platoons Says:

    Ben… télécharge-le, Paco !

  36. Sylvainpi, visiteur Says:

    Effectivement, la fin de Bungle laisse un vide; mais on se console en réécoutant les 3 albums que le groupe nous a laissé.

    En plus, à chaque écoute, on découvre un détail qui nous avais échappé aux précédantes.

    Des groupes comme çà sont des OMVI (Objets Musicaux Non Identifiés)& ils sont rares…

  37. ChongVAbby Says:

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