Orgasmic & Jean Aï Nipon – Eurogirls

Harem



Rentrer… Rentrer dans cette putain de boite que je considère comme ma deuxième maison.
Me sentir comme un poisson dans l’héro là bas. L’avantage c’est qu’en plus de respirer la classe et d’avoir dans le larfeuille de quoi vider toute la marchandise du bar, cet endroit est connu pour attirer les plus belles filles de la ville.
Pas besoin de payer ou de faire la queue comme un naze, le proprio connaît ma face, même rongée par la merde qui stagne dans mon corps.






Ce putain de couloir rouge. Avancer là dedans en étant complètement retourné me donne l’impression de foncer dans un vagin géant. Alexandre tente de tenir en équilibre à coté de moi. Ce con à toujours eu moins d’endurance sur tout ce que l’on peut ingérer ensemble. M’enfin ce type est un peu mon faire valoir et le seul à me suivre sans sourciller dans toutes mes virées de camé irresponsable.
On déboule tant bien que mal dans la salle principale. Et je ne sais pas vous mais quand je suis perché, la musique m’enveloppe comme jamais. Je ferme les yeux, et bouffe la puissance du son du mieux que je peux.
Allez on ne va pas rester debout et raide comme un naze, je cherche du regard des connaissances ou quelques minettes à aborder. Et là, dés les premières secondes, voila qu’Alice se distingue, belle, explosive. Impossible de la suivre vraiment dans sa danse. Elle change constamment de rythme, ralentie, repart de plus belle. Mais quel plaisir de subir son corps, son cul, remuer sans rythme linéaire. Elle se dérobe à toi, se recroqueville et se frotte langoureusement contre tes hanches pour repartir dans une simili transe du bas du corps. Ses basses sont énormes.
Mais il ne faut pas déconner, je n’ai strictement rien dans les mains pour sustenter à l’irritation de ma gorge. Direction le bar.



Celle qui sert tout l’alcool à la masse dansante, Virginie, je la connais. Tout le monde l’a déjà vu quelque part, mais impossible de remettre un nom dessus. Sûrement une ancienne figure de la Dance d’autrefois. On la sent retapée, liftée. Et malgré les traits tirés, la refonte presque totale de son ancien et si joli minois, elle reste attirante. Mais à peine ais-je ressenti l’envie de parler avec cette vieille peau magnifiquement remise au goût du jour, que Lucie débarque.
Métissée au possible, ses origines brésiliennes me sautent à la gueule. Elle est simple, avenante, très pop. Le genre de visage qui vous revient sous la douche, ou qui vous parasite la tête en marchant dans la rue. Une fille accessible, mais pas facile, au sourire éclatant, semblant vouloir faire danser le monde entier avec ses déhanchés En attendant, le mélange entre l’alcool et ce charme latin me vampirise la tête. Et comme toutes les latines, elle me rendrait presque dingue avec ses basses énormes me donnant obligatoirement envie de s’approcher d’elle le nez dans le creux de son cou, pour suivre le mouvement de son anatomie.



D’un coin de l’oeil, je surveille malgré tout Cécile. « U Can’t touch this » de MC hammer est balancée par le DJ. Mais je reste scotché sur cette fille, malgré la dose énorme de coke dans le pif. Résultat, je n’entend que des brides du Sieur Hammer, le reste de mes sens étant monopolisé par cette déesse, qui pourrait mettre à genoux tout les clubbers ici présent.



Alex, lui pense avoir flairé le bon poisson. Il remue difficilement ses bras devant une nana dansant sur un cube. Vanessa est l’archétype de la fille ultra maquillée, pétasse et bandante au possible, bougeant son corps comme une folle sur des rythmes dégueulasses et tapageur. Bizarrement on ne vois pas qu’elle est à moitié dévastée par l’alcool, se démenant au possible sur son simili-piédestale, déballant tout l’attirail le plus putassier qui soit pour attirer les regards de tout les zonards de la boite. Mais des qu’on tente une approche, elle se dérobe, se barre, nous laissant en plan comme une merde en s’offusquant de notre tentative. Bah dans 10 minutes elle est oubliée, il y a malheureusement trop nana de la sorte. Et l’haleine d’alcoolique cadavérique d’Alex n’a pas du arranger le tout.



Moi, une bouteille de bière à la main, je suis aux anges :
Stéphanie me colle avec ses synthé excellents et son verre de vodka. Elle me flanque contre un mur pour se plaquer à moi franchement. Je ne regarde plus rien, je ferme les yeux, elle me susurre des mots brésiliens dans l’oreille, que j’ai aucune peine à entendre malgré le son énorme qui me donnerai presque de défoncer le mur (et ma compagne du moment dans le même mouvement) avec mon bassin. J’adore cette fille. Craquante tout en étant rentre dedans, riche et intéressante mais assez directe pour m’éviter de lui déblatérer des conneries entre deux relents de vomis.



Les mélanges commencent à me casser le cerveau, il faut que j’aille m’asseoir dans mon coin toujours réservé pour mon petit plaisir.
Magalie si trouve. Elle m’a toujours cassé les couilles cette greluche. Un peu trop grande gueule pour moi. Peut être que je n’ai jamais réussis à la faire taire pour lui caser ma main entre les cuisses. (Un exploit en soi) Mais aujourd’hui, la tête à l’envers, j’ai l’impression de lui déceler un certain charme. Entre ses deux conversations presque insupportables, elle laisse transparaître une certaine beauté mélodique, presque cristalline. Magalie, prend un verre et ferme ta gueule, laisse moi admirer ta plastique sans que tu ais besoin de toujours en placer une.
Tu continues à me saouler avec tes histoires ineptes ? ok je vois Carole qui me fait de l’oeil, peut être jalouse que je sois à coté d’un canon comme toi, et fier de retenir mon attention pendant que tu déblatères en roulant des globes. Tu loupes l’occaz de faire sauter dans le square juste derrière le parking de la boite.
Manque de pot, Carole gueule tout autant, je lâche l’affaire rapidos, malgré des enceintes qui crachent littéralement leurs tripes.



Bah pas d’importance, Marie-France, Sarah et Christelle débarque autour de moi, comme d’habitude. Alors mes belles, on se promene? Une sorte de fan-club quoi, désespérant à chaque soirée de voir que je repars sans elles. Elles sont pourtant toutes trois vraiment attirantes, je pourrais à l’occasion en rapatrier une chez moi pour tester un nouveau matelas, pourquoi pas. Les deux premières sont clairement plus actives que Christelle, qui semble sortir de nulle part, rayonnante en planant sur cette ligne de clavier fantomatique, les bras grands ouverts. Perchée, assurément. Presque pas envie de la déranger. Même les beats fracassants ne semble pas la faire bouger de son rêve sous ecstas.



La bouteille de vodka vide semble bien piteuse sur la table dégeulassée par les mégots et autres mets non identifiés. On se barre, le temps qu’une nouvelle liqueure arrive automatiquement dans mon carré réservé. Mais mon corps se paralyse presque à la vue de Laura. Cette fille est affolante. Elle danse comme une dingue, les bras en avant et le cul bombé, vrillant sur des basses énormes. Comme Alice, elle sait dompter ce rythme endiablé, escarpé comme les montagnes russes. A moins que se soit la descente qui commence, me donnant l’impression que tout ralentie et accélère au gré de mes divagations. Quoi qu’il en soit, cette fille me rend fou, elle remue comme une diablesse. Je suis sous le charme, je l’approche. Je transpire sous ses mouvements, je bave littéralement sur son épaule. Elle me léche la gueule, me regarde d’une façon magique, excitante comme jamais et empoigne de sa main mon pénis aussi dur et déterminé que son envie de me baiser. Elle me tient, je suis sa chose, je m’abandonne dans ses basses rondes et son aura ultra-sexy.
L’affaire est pliée, je rentre avec elle ce soir. Mais l’envie de gerber me tenaille. Ne pas tout lâcher sur elle. Foncer aux chiottes. Mixtes d’ailleurs, car instaurant plus facilement l’ambiance baisodrome cradingue voulue et revendiquée par le tenancier des lieux. Une brune est à genoux la tête enfouie dans le jean d’un enfoiré de première tandis qu’Alex reste inconscient la tête à demie sortie de la pisse stagnant dans l’urinoir. Bah cela ne lui change presque pas de son plaisir favori. Ne pas s’arrêter, entrer à la première cabine disponible.


Tania a du oublier de fermer la porte, je la trouve assise, la minijupe en skaî descendue à ses pieds. Tant pis, le peu du trou des chiottes entre ses jambes est mon seul objectif, je lui lache tout sur les genoux, libre à elle de s’écarter. Voile noir. Je me retrouve par terre, près à me prendre un coup de talon dans l’arcade pour lui avoir souillé l’entre jambe de ma semence intestinale. Mais elle se couche sur moi, hilare, une seringue à la main et un garrot dans l’autre. Le son que je perçois du dancefloor est ultra rêche et crade, les basses tonnant même a travers le mur. Elle me demande de l’assister dans l’administration de son fix, ma gerbe lui faisant glisser les mains. Mouerf après avoir cracher ses organes, rien ne vaut une bonne bière pour recaler tout ça, je la pousse sur le coté et la laisse en plan. Cette petite incartade à quand même carrément sa place dans la soirée, Tania ayant un charme rude et crade particulièrement attirant au final. Apres une bonne douche.



En chemin, je croise Julie. Comme les autres, charmeuse, aux courbes rondes, se fondant dans la masse sans pour autant réveiller une attirance incontrôlable. Le genre de filles intéressantes en fin de soirées pour se ravir les oreilles et les yeux. Mais pas pour enflammer la piste. Par contre, Aurelie est aussi morte que moi. Littéralement défoncée, elle part dans tous les sens. Un plaisir de danser avec elle, sous les regards incrédules des habitués de la conformité. Un vrai trip à elle tout seule.



Il ne passe pas une soirée sans que Laetitia vienne me saluer. Elle aussi me dit quelque chose. Très dance, clinquante, avec des fringues brillants de mille feux, elle me semble avoir une certaine affinité avec les Masterboys, ou autre groupe dans le style, mais violé par de la baile funk. Rien à foutre, elle est juste énorme : Sourire éclatant, et bonne humeur communicative, je serais charmé depuis longtemps si mon attirance pour les filles « biens » était pas proche de zéro après avoir 3 grammes dans le sang.



Ras le bol, on sent l’ambiance fin de soirée. Il faut juste que je croise Sophie je lui ai promis un peu de dope. Le tempo se ralenti, je la repère au loin. Elle semble dompter cette ambiance plus grave plus aride. Comme un Timbaland passé à la moulinette. Elle se permet même de chantonner, alors que le rythme est en constante mutation. Impressionnante. Je scotcherai dessus si je n’avais pas mon verre devant les yeux. Je remarque d’ailleurs un mégot flotter à la surface de la mixture. Marrant. Mais pas gênant.

Direction vestiaire des habitués. Fanny en est la responsable. Bardée de tatouages tribaux, filant les fringues onéreuses avec un rythme endiablé. Pourtant Fanny est le genre à sublimer le style négligé. Débarrassée de toute fioriture, presque roots et tribale dans sa manière de communier avec ce qui l’entoure, elle ne laisse pourtant personne indifférent. On a qu’une envie, c’est de rentrer dans cette transe primitive avec elle, tout en restant béat sur les petits éclairs de modernités discrètement distillés sur ses fringues et son corps.




La rue. Ce connard de voiturier a raillé ma bagnole. Je lui casse la tête en hurlant à la mort. Je ne distingue plus grand-chose de toute façon, excepté son nez à écraser. Je n’entends même pas les videurs me sauter dessus pour me rouer de coup et me jeter au loin dans les ordures.
Le nez dans le caniveau, je prends la résolution de ne plus jamais foutre mes pieds dans cet endroit. Je me dis aussi que malgré la soirée la plus pourrie qui soit, l’ambiance sonore était juste géniale. Elle pourrait dynamiter n’importe quelle veillée, enflammer n’importe quel Dancefloor. Dj Orgasmic et Jean « Aï » Nipon ? Des putains de génies sur ce coup là.





pour remettre le truc dans son contexte, Orgasmic (TTC, les tapes de Cuizinier, certains sons du Klub des Loosers…) et Jean Nipon ont voulu faire une compile de morceau « Baile Funk » retravaillés et/ou couplé avec certains classiques. Une bonne compile de ce genre manquant gravement selon eux. Le tout donne un 18 titres féminins, vinyle rouge destructeur, malheureusement pour vous limité à « 500 exemplaires Worldwide » chez Arcade Mode (J’ai eu un exemplaire de la dernière centaine d’ailleurs, va falloir se bouger.)
Reste que ce double vinyle est une vraie tuerie, avec un son énorme (qui ne rend bien que sur des enceintes poussées à bloc, pas en extrait Real-player) qui va griller n’importe quelle platine en club. Merci en tout cas, il va bien servir dans le futur.



Pour l’acheter ? : http://www.arcademode.com/catalog/product_info.php?products_id=214


et les prenoms des filles sont bien-sur les titres des pistes… je precise au cas ou…
  1. LordMarth Says:

    t’es vraiment talentueux en écrit mec meme si je ne connais absolument pas tu donnes envie d’une écoute. C’est pour quand la vie de critique musical à plein temps ?

  2. Musashi, visiteur Says:

    QUEL TALENT!!! les billets des inrocks à côté c’est de la gniogniotte…

  3. Popof22 Says:

    :jap:

    Du grand art… On en redemande

  4. Gaor, visiteur Says:

    Malgré les fautes d’orthographe, j’ai trouvé ce billet énorme ! Et ton blog est passionnant pour qui aime un tant soit peu la musique électronique au sens large.
    Ctrl+D.

  5. Dat' Says:

    Oui effectivement il faudrait que je fasse un petit effort sur l’orthographe. Le probleme est que ces textes sont souvent écrit en un jet, rapidement (quoique, pas celui là) et que je les poste directement aprés sur ce “blog”.
    Et surtout, ils sont tres souvent réalisés au milieu de la nuit XD
    Merci en tout cas.

  6. Skorn Says:

    Enorme chronique… miam

  7. vlad1595 Says:

    Mais moi la Cécile je la prends je la retourne et je lui fais l’amour comme à une chienne /FOU/

    Pas besoin de me mettre à genoux. 😎

  8. Qkduafnsxpkwul21, visiteur Says:

    En tapant sur google “Jean Aï Nipon & Orgasmic Present Eurogirls” je suis tombé ici.
    je ne suis pas decu du voyage, respect.

  9. Interceptor Says:

    Ah oui, j’avais oublié de lachay un comm sur cet article de la muerte. En même temps j’ai pas envie de balancer des “excellent”, “terribeul”, “teach my ass”, tout ça… ce serait surfait t’as vu. 😮

  10. TCHIKY AL DENTE, visiteur Says:

    Ce qui est dommage sur cette compile, c est
    – qu ils ont juste oublier de demander l autorisation de sortir les morceaux a leurs createurs (aucun ARTISTE n a autorise quoi que ce soit-
    – qu ils ont changes les noms et ont ree editer les morceaux…
    Ah et j oubliais, les morceaux ont bien deja 2,3 ans…
    C est du carre n est ce pas ???

    Ah et j oubliais, quand tu les contactes (je manage un des artistes qui est sur cette compil), les mecs te disent que c est complique de savoir qui a produit les morceaux (certes) et que de toute facon les bresiliens nont pas les droits pour utiliser les samples…

    YEAH PAPA 🙂

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