Animal Collective – Fall Be Kind



Seek Magic





Le groupe est au panthéon, ou n’arrête plus de vendre son cul. On pleure sur la métamorphose d’Animal Collective, ou l’on crie au génie à chaque sortie. Ces dernières provoquant autant de commentaires fiévreux et délirants que de critiques dégueulant d’agressivité. Inévitable chemin de croix d’un groupe passant du monde de l’underground hysterico-drogué aux front-lines des magasins de disques.

Le génial Strawberry Jam naviguait encore entre deux eaux, son fessier hésitant entre deux coussins, oscillant constamment entre mélodies pop imparables et nervous breakdown sous psychotropes. Mais les New-yorkais ont décidés d’enfoncer le clou avec Merriweather Post Pavillion en ce début d’année. Album de 2009, album de la décennie, nouveaux beatles, disque dégueulasse, horreur absolue… à voir. Si l’on peut encore douter de leurs choix esthétiques, il fut pour ma part difficile de faire la moue devant un album pareil. Frisant parfois la perfection ( In The Flowers, Brothersports ) ou accouchant de superbes mélodies (Summertime Clothes, My Girls, Also Frightened) Animal Collective cultive de plus en plus son coté candide, ingénu, voir presque niais dans sa façon de déclamer des textes tout simples sur des perçus droguées.
Les pistes de Fall Be Kind, sont sensées avoir été façonnées pendant la session du dernier album. Le groupe pensait que cela valait quand même le coup de les sortir sur un ptit Ep, bonne intuition.













Joli dégradé sur fond d’anus. Voilà. Sinon je suis un peu colère. M’étant mal renseigné, je pensais que cette sortie, à l’instar du Brothersport Ep sorti en ce même mois, que le tout allait être en vynile/digital point barre. Alors bon, tan pis, je me fends la morale en achetant Fall Be kind, et voilà que quelques heures après, je me rends compte qu’une version disque va sortir sous peu. Bien bien bien.




Graze fait, et va faire parler d’elle. Ce morceau ne risque pas de laisser indiffèrent. Fou rire incontrôlé, rejet immédiat ou envie de s’envoler dans les nuages. Quand ça commence, c’est pourtant très beau. Sorte de son cristallin, ouverture à la Disney ou autre gros logo 20 Century Fox avant un blockbuster. Ca brille, ça plane, ça virevolte. Les voix se posent à la perfection, elles hululent, feulent, transportent. Gros tunnel doucereux, mille feuille de synthé, piano qui perle. On divague et dérive dans l’espace, les bras écartés, les yeux fermés, en oubliant même les comètes qui nous frisent les poils du cul. C’est vraiment classe, tendant vers une perfection amniotique.
Alors quand tout se stoppe, ralenti, s’éteint, on ouvre les paupières en grommelant un peu, avec l’idée que les mecs vont nous faire chier avec une envolée chelou. Que nenni. C’est pire. En fait, c’est même carrément n’importe quoi. Une petite flute guillerette s’incruste et balance le morceau dans une cascade de sourire. C’est complètement nigaud, ça frole l’hérésie, mais comme d’hab, c’est tellement bien négocié par le groupe que ça provoque un enchantement instantané. Stop la déprime, viens danser avec le faux groupe indiens qui font de la musique sur la place de l’église le dimanche en vendant leurs Cd 15 euros.

La flute, elle, est accompagnée par des grosses saturations électroniques qui nous tirent à gros boulet dans le buffet, le tout chevauché par quelques rythmes tribaux. Mais c’est surtout ce chant, ces paroles, parfaites ben que complètement simplistes qui affolent, enivrent, ravissent : “What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go / What do you have to go”, ça s’envole pour ne plus retomber, c’est juste énorme. La libellule de Bernard et Bianca fait un strip avec un bonnet péruvien, on danse tous tout sous le pont de Brooklyn en s’arrosant de grenadine, les rapetous s’occupant de distribuer le Lsd. Tu voulais danser Twist sur Animal Collective lors de ta prochaine réunion de famille ? nickel.

J’ai bien conscience que ce Graze pourrait représenter le comble du mauvais goût. Faut dire que les mecs ont un peu abusé sur deuxième partie, c’est quand même chaud, les premières répétitions devaient être épiques, les mecs ont du bien se fendre la poire. Mais je ne sais pas, impossible de ne pas avoir la banane en écoutant ce truc. Tiens, j’ai acheté Fall Be kind en fin de soirée, et j’ai du écouter ce morceau une demi-douzaine de fois avant d’aller me loger sous ma couette. Mauvais sommeil amené par les somnifères, le corps s’arrête mais la tête ne cesse de penser, s’accroche à des détails de la journée, qui reviennent sans cesse, ras de marée d’idées, on ne peut bouger mais le cerveau tourne à plein régime, demi-sommeil insupportable. Et bien cette nuit là, impossible de me débarrasser de cette flute à la con : “Bon allez il est 4 heures du matin et je dois me réveiller dans 3 heures, t’es bien marrant, maintenant je dors, ta gueule le cerveau, lâche moi” “Tududupioupioudududu Why do you have to go ? tududupioupioududu why do you have to gooowhooouuuhooo ? tudududupioupioupioupiou” “RAAAAAAAAAAAAAH”. Mais sinon, j’aime beaucoup. Je l’ai même rechanté le lendemain dans la douche.








Attention, Animal Collective sont des petits malins, et nous prennent à contre pied. En écoutant Graze, on serait bien tenté de croire que l’Ep va être bourré d’ambiances estivales, de passages “toi aussi participe à la fête de la musique”, et autres envolées joyeuses façon mariage de ma grand mère. On se fourre un doigt dans l’oeil. Car Fall Be Kind est, à l’instar d’un “Water Curse Ep”, un disque complètement aquatique, gluant. Se rouler dans les nuages après avoir fumé de l’opium. Attention, toujours aussi extatique. Mais on ne se base plus sur une structure directement reconnaissable. Le groupe va étirer, et surtout user de la répétions. Car ce Fall Be Kind, c’est aussi prendre une phrase, un mot, une intonation et répéter le tout à l’infini, overdose, en suivant les circonvolutions de claviers taquins.

What Would I Want ? Sky est encore une compo en deux parties, sur presque 7 minutes. Mais ici, point de jupons qui se secouent en mode French-cancan aliéné. C’est la mélasse sonore, l’abandon, le truc qui tourne et cajole. Une espèce de complainte tribale passée en Slow motion, pas si loin de certains exercices de Panda Bear en solo. Le chant, au fin fond de cet océan, est superbe, mélodie immédiate, qui meurt dans ce sable mouvant musical. Et hop, le morceau s’ouvre encore, l’expérimental mute en pop absolue, pur animal collective, avec refrain en choeurs, rythme parfait et chant à tomber. La mélodie de cette deuxieme partie a fait des noeuds avec ma colonne vertébrale, et les “What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky What Would I Want ? Sky” parasitent toute une journée. Decidement, cet Ep n’est pas bon pour l’équilibre/encéphale. Superbe.

Toujours plus amphibien, le groupe tente d’adapter la Bo de “La petite sirène” pour les dépressifs avec Bleed, bizarre vignette distendue, laissant les voix se balader et hululer sur des cordes et synthés non identifiables. Tant qu’à mourir noyé, autant prendre son temps, on préfèrera donc la version de Bleeding présente dans le Brothersport Ep, qui dure plus de 9 minutes.








On a Highway bien qu’à peine moins linaire que son pote du dessus, revient dans l’hypnotique et le superbe. Encore bien difficile à décrire le morceau est en mode multicouches, profondeur sonore de folie, on s’embourbe dans un marécage d’échos et l’on prend son pied. On a l’impression, avec une oreille discrète, que le morceau n’avance pas des masses, mais la progression est bien là, cachée, se révélant avec minutie au détour d’un rythme qui tonne puis se dérobe, de synthés qui s’intensifient, de zébrures noisy ou de chants qui s’entremêlent. On chante les lyrics au boulot histoire de passer pour un épileptique bloqué sur une seule phrase, c’est à base de “On a Highway / On a Highway / On a Highway / On a Highway / On a Highway / On a Highway / On a Highway / On a Highway / I Can’t Breath / I Can’t Breath / I Can’t Breath / I Can’t Breath / I Can’t Breath / I Can’t Breath / I Can’t Breath / I Can’t Breath”. Bref, c’est vraiment beau, tout en retenue, ça fourmille de détails, et ça fini avec des voix qui baisent en apesanteur. Peut être pas aussi fun que les loustics du dessus, mais surement mon morceau préféré de l’Ep.
Tiens d’ailleurs, je parlais tout à l’heure d’un sommeil que l’on ne trouve pas à cause d’un cerveau en suractivité. Avey Tare conclue la chanson avec un “Can’t help my brain from thinking”. C’est un peu ça.

On finira sur le monolithe I Think I Can, s’étirant sur plus de 7 minutes. Pur Animal collective : Transe tribale au ralenti, chant hululant en matant la lune, pipe à crack qui n’en peu plus de servir. On hésite constamment entre la joie candide, ou la pré-dépression jonchée de psychotropes. Morceau à tiroirs. Mais pas successifs les tiroirs, tous en même temps, empilés en bordel, plusieurs écoutes ne sont pas futiles pour démêler le tout. Les voix s’envolent dans tout les sens, les perçus résonnent, la mélodie se tricote à chaque instant. Mais ce sont les deux notes de pianos cristallines jetées ici et là dans le morceau qui illuminent ce dernier. Et encore une fois, après 5 minutes de tribulations amniotiques, Animal Collective ouvre la porte, et nous lache sur un morceau pop encore une fois évident, avec des lyrics qui repartent en Nervous Breakdown répétition, façon “Will I get to move on soon? / Will I get to move on soon? / Will I get to move on soooooon? / Will I get to move on soon? / Will I get to move on soooooon? / Will I get to move on soon? / I think i can i think i can i think i can aaaaiiiiiiiiee / I think i can i think i can i think i can aaaaiiiiiiiiee / I think i can i think i can i think i can aaaaiiiiiiiiee / I think i can i think i can i think i can aaaaiiiiiiiiee / I think i can i think i can i think i can aaaaiiiiiiiiee / I think i can i think i can i think i can aaaaiiiiiiiiee / I think i can i think i can i think i can aaaaiiiiiiiiee”. Et encore une fois, on a envie de chanter avec lui, de sortir de son appart et de sonner chez tous les voisins pour faire la ronde et aller faire les cons en ville en riant à gorge déployée. Apres le mariage de la grand mère, la réunion de famille, voici la Bo pour la fête des voisins, une fois par an c’est à chier, avec Animal Collective, fais le tout les jours. Bonheur.









Pas de suspense, j’adore ce petit 5 titres des New-Yorkais, offrant sur 30 grandes minutes un versant peut être plus expérimental du groupe que sur Merriweather, en étant pourtant toujours plus pop et ouvert. Si l’on excepte la deuxième partie de Graze, tout est accès sur la répétition, des mots, des mélodies, des structures. Une répétition ad nauseam qui ne sature jamais, profitant de compositions riches comme la mort. Le tout en Slow Motion. Répétition, progression, rien n’est mollasson, tout est suspension. Masterpiece, tout ça et plus encore.


Personnellement, si Animal collective garde cette constance dans la qualité de sa musique, je n’ai qu’une envie : Que le groupe continue de gravier les échelons, de parasiter les supermarchés, de pointer son nez à la radio, de faire la BO de Twilight 4. Continuez à droguer la ménagère, à faire de la pop lumineuse, à tourner dans les bagnoles. Mr des transports, passez ces morceaux dans les bus et les métros au lieu de vos jingles abêtissants beuglant sur les retards et pickpockets. On aura tous le sourire jusqu’aux yeux en faisant la queuleuleu sur le quai et en tapant dans nos mains comme des débiles. Le monde n’en sera que meilleur. Comme le reste de la planète, Britney Spears et James Cameron vont surement bientôt se tourner vers Animal Collective, et cela s’annonce passionnant.











Animal Collective – Graze










5 Titres / Domino Recordings
Dat’












  1. Aeneman Says:

    WTF ce truc à 3:17? xD….

    En tout cas je suis partagé entre effectivement le…rire, et la fascination.

    Merde, un disque pareil par un temps gris, ça me fout la patate…allez dis-moi que le disque complet est pour bientôt… 😀

  2. Funky5, visiteur Says:

    Hello dat
    j’ai bien aimé bibio l’album pas les remixs,idéal par temps froid .
    T’écoute ta zik sur quel système de sons moi j’avais du denon mais il est foutu!!!!!Le lecteur cd/dvd faisait un de ces bruits.Il va falloir acheté du neuf du marrantz parrait que c’est pas mal….
    tcheu c’est déjà la fin de l’année…

  3. lilyo, visiteur Says:

    Encore parfait cet EP, et chronique excellente comme d’habitude!

  4. janvier18 Says:

    je n’aime pas trop AC, je n’ai jaamis compris l’engouement autour de ce groupe, et je ne crois pas que cet EP me fasse changer d’avis lol, mais super chronique comme d’hab 🙂
    ps : j’aime quand même 10 s du morceau, la transition entre les 2 parties (de 3:00 à 3:10 ^^)

  5. Dat' Says:

    Aeneman ==> Le disque complet comment ça? un nouvel album ?

    Funky5 ==> mmmmh pour écouter de la musique, c’est mon discman + casque dehors. Chez moi, c’est Carte son externe Edirol + Enceintes !

    lilyo ==> Yep, ils ont vraiment fait fort sur cet Ep, vraiment.

    Janvier18 ==> je comprends que les mecs puissent ne pas plaire. Apres, c’est vraiment mon trip leur musique. C’est sur que ça risque pas vraiment de te faire changer d’avis cet Ep par contre, le premier morceau risque même de l’entériner ahah.

  6. Pamparachutiste, visiteur Says:

    Ca je veux ! Depuis la claque de Merriweather, je te fais définitivement confiance. Cet EP a l’air démentiel, reste seulement à espérer qu’il soit chez Gibert à prix convenable.

  7. HOD Says:

    Content de voir que je ne suis pas le seul à avoir été étonné par Graze 😀

    Après je ne suis pas certain que ce morceau puisse confiner au mauvais goût chez certaines personnes. Pour un amateur du Collective, certes, qui sera dérouté de ne pas écouter cette montée en puissance façon apocalypse typique du groupe, mais comme tu le dis c’est suffisamment bien foutu pour que ça passe comme une lettre à la poste (en ce sens c’est la suite logique de Brother Sport, qui lui aussi aurait pu finir en délire “Rave à Copa Cabana”, mais qui reste relativement “sobre”).

    A l’inverse j’ai fait écouter l’Ep à une profane, a priori très peu portée sur le genre acid pop, et un très large sourire s’est dessiné sur son visage dès la première minute. Elle m’a confié plus tard s’être retrouvée à Disneyland dans sa tête pendant l’écoute, comme quoi ce disque c’est encore mieux que le LSD pour planer à 600 pieds 😀

  8. Aeneman Says:

    Datura: non, je te demandais simplement si ce disque signifiait qu’un nouveau disque allait débarquer ou c’était juste un EP “comme ça”?

  9. Pamparachutiste, visiteur Says:

    Bon, j’ai écouté. Ok, ils n’ont pas arrêté la drogue, ils ont juste changé de dealer 😀 cool
    Bon pour Graze, j’en suis encore au “WTF ?!!” mais je sens un gros potentiel. Le reste est plus conventionnel (enfin pour du AC, c’est dans la continuité de Merriweather quoi) mais très agréable.

    @Aeneman : il me semble que c’est une habitude d’AC, de sortir des EPs entre leurs albums. Donc à mon avis, il va encore falloir attendre un peu :/

  10. Dat' Says:

    Pampara ==> Yeah, il doit pas etre trop cher d’ailleurs non?
    Effectivement, le reste est moins WTF, Graze est un peu piege, apres c’est plus calme et aquatique. Et definitivement, j’adore “On the Highway” !

    HOD ==> Ahah Pareil. La personne a trouvé le reste de ce que fait le groupe horrible, mais enchanté par ce Fall Be Kind (et un peu Merriweather) !
    “Rave a copa cabana” ahah, je garde cette expression dans un coin de mon cerveau.

    Aeneman ==> mmmh vu que c’est des chutes du precedent album, c’est pas pour annoncer un futur Lp. Apres, avec le groupe, il serait etonnant de ne pas avoir quelquechose courant 2010. Bon, au pire, on aura le nouveau Yeasayer !!

  11. Jaylinx Says:

    J’ai le souvenir à l’époque où ils jouaient Grace sur scène (mi-2007…. déjà) que TOUS les boots qui suivaient donnaient Grace puis un autre morceau qui s’appelait Pan Flute Jam. Personne n’avait eu l’idée une seule seconde que ça puisse être un seul et même morceau !

    Sinon l’EP me satisfait tout à fait, dans une continuité de MPP quoique moins immédiat. J’en aurai bien parlé un peu plus ici et là, mais je vais raconter les mêmes machins que moi.

    Y’a plus qu’à attendre leur film et la BO qui va avec sous peu…

  12. Dat' Says:

    >>TOUS les boots qui suivaient donnaient Grace puis un autre morceau qui s’appelait Pan Flute Jam. Personne n’avait eu l’idée une seule seconde que ça puisse être un seul et même morceau !

    Ahah, ouai je veux bien le croire ça… J’avais entendu parlé de Pan Flute Jam aussi, sans jamais l’avoir vraiment écouté…

    Sinon yep, beaucoup “aquatique” que MPP, mais tout aussi bon.

    Je suis assez curieux de leur BO à venir. Me demande si ça va etre comme un album à part entiere, ou 60 minutes de divagations à base de pioupioublipblip.

  13. __tony_montana Says:

    Vraiment cool cet EP ouais, assez aquatique et hypnotique en effet ! La pochette fait un peu “Meddle-diarrhée” 😛

  14. rorolegolgoth, visiteur Says:

    quand même, je trouve ça navrant d'etre obligé de passer systématiquement par tout ce verbiage inutile, quand il s'agit de musique, et de très bonne musique c'est regrettable… et puis cette façon de parler d'eux comme si t'étais leur pote… enfin, je comprends quand même la démarche, puisque tout le monde fait pareil. Moi je trouve que la force de Banshee beat par exemple c'est qu'il n'y a rien à dire, ca se ressent juste. C'est peut-être très banal ce que je dis, mais dans le fond je préfère être banal et sincère que d'essayer de faire du style sur quelquechose qui en a bien plus que moi. Très cordialement tout de même !

  15. Dat' Says:

    ahah.

    Il n'y a pas à chercher plus loin : J'aime bien écrire un texte sur un disque que j'ai apprécié, sincèrement, et avec le sourire, il y a pire comme démarche quand même je pense hein, il faudrait peut être dédramatiser un peu.

    Mais au final, on est d'accord, comme tu dis, la force d'un disque "se ressent juste". Et justement, ici, j'écris "juste" ce que je "ressens", et chacun ressent et s'exprime avec des mots et une approche différente. Effectivement, c'est navrant, il serait peut être mieux de ne jamais parler musique, et se contenter de mettre un lien.

    Donc vu que l'on est d'accord, très cordialement aussi !

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