Night Night Night #7 – Tokyo (Shibuya & Azabujuban)

Posted in Photos on December 5th, 2010 by Dat'


Turntables : Julien Doré (BMG) / Dj Kyoko (XXX) / MSK (Institubes) / Amikit (Ofsc) / The Shoes (Green United) / 80Kidz (Kidz rec) / Sumire (Twee Grrrls Club) / Hello KL!tty / Rina Neko (Mad Skippers) / Dj Kenzo-A

Clubs : Trump Room (Shibuya) / Warehouse (Azabujuban)

Events : Black Out / The A380 Inspiration / Tokyo Decadance

Photos : Dat’


Soleil rouge, il y a Julien Doré à Tokyo, secret dans un club trois étages, entre Dj Kyoko et MSK. Black Out, lustres, parure et lumière orange, mur de monde devant le chanteur, France vs Japan, ça va. Tokyo en diagonale, 80kidz et The Shoes brulent le Warehouse, tout le monde se saute dessus, ça se marche sur la tronche, monstre-foule déchainé, les bouteilles en verre volent, moi je reste seul dans mon coin, je n’ai pas envie de mourir. Pas ce soir. Ce n’est pas le bal mais la décadence. Jolie fille qui danse avec un œil au beurre noir et une transfusion plantée dans le bras. Un mec dans un costume de poupée que tu peux bouger à ta convenance. C’est écrit touche moi. Infirmières en sang, béquilles abandonnées sur sofa. Seringues dans la tête et la demoiselle qui me demande en souriant, à quoi tu penses là maintenant ?



NIGHT NIGHT NIGHT #6 : Shibuya – Motor at Womb vs Jerry Bouthier at Trump

Posted in Photos on October 24th, 2010 by Dat'


Turntables : Jerry Bouthier (Kitsune) / Motor (Shitkatapult) / Crystal (Institubes) / Dj Hazuki / Paul James / Dj Shinga / Vodkatronic / Xu…

Clubs : Womb (Shibuya) / Trump Room (Shibuya)

Events : Warp present Mad Hectic Store Opening Party (Womb) /  Pitchoun x Vanity x Jerry Bouthier (Trump)

Photos : Dat’ (P.Aé)


Quand il y a trop de monde… on s’escrime à prendre le Monde en photo.



NIGHT NIGHT NIGHT 5 – Tokyo (Shibuya, Kabukicho, Omotesando)

Posted in Photos on September 30th, 2010 by Dat'



Turntables : Nakata Yasutaka (Capsule) / Reload Reload / Melon / Karly Nomoto / Elli-Rose (Van cliffe.D) / Xu / Tokyo Dandy / A Zombie At My Door

Clubs : Trump Room (Shibuya) / La Fabrique (Shibuya) / OTO (Kabukicho) / Omotesando Fashion Night

Photos : Dat’


Fausses écolières de 23 ans sur barre de strip. Ressortons les uniformes du placard, c’est juste pour la soirée. Trump Room sur trois étages de couleur orange, la prog est dubstep, violente, dérouillée : School party sur du Diplo, Skream et du Starkey / Perdu au milieu du Kabukicho, Le Club Oto , lui, fete ses 15 ans. Pas plus grand qu’un appartement, on y trouve pourtant Capsule qui debarque pour un dj set surprise, tout le monde devient fou, on évite la mort comme l’on peut. Pizzicato Five au bar, figures underground, shibuya girls égarées, mec chelou accompagné de ses hotesses, barman débordé, on ne peut même plus se (mou)voir. L’ambiance est incroyable, on se croirait au Womb, l’endroit est plein à rabord et il n’y a pourtant pas plus de 70 personnes à tout casser / La ville flanche, Rivotril, t’es à jeter. Les oreilles sifflent, pour quelques minutes encore, coincé entre deux jours. Une derniere fois retournée par Reload Reload, La Fabrique, elle, va fermer…



One Day at Audio Electronic Festival 2010 / Tokyo

Posted in Photos on August 8th, 2010 by Dat'


Bands : Dj Krush / Spek / Dex Pistols / Force Of Nature / Antipop / Dj Kyoko / Gaines…

Location : Kachidoki / Tokyo

Pics by : Dat’ & Darren_w



BOREDOMS – Live Shibuya o-west Tokyo

Posted in Photos on July 27th, 2010 by Dat'


Band : Boredoms

Location : Shibuya o-West

Pics by : Dat’


En me dirigeant vers le Japon, j’avais quelques missions en tête : Voir en live ou serrer la pogne de Tha Blue Herb, World’s End Girlfriend (nouvel album pour Septembre d’ailleurs, et qui devrait pas mal ressembler à ce que l’on entend en live depuis quelques mois) et surtout Boredoms. Si croiser là bas les deux premières formations n’est pas un problème, la formation culte de Eye est elle difficilement saisissable. Pour y aller franchement, il ne faut pas chercher une once d’objectivité dans mes propos dès qu’il s’agit des Boredoms : Fan absolu de la formation, défenseur acharné de tous leurs changements de style, fier comme un naze de ma collection de disques du groupe, encore plus complète que le rayon de Disk Union… Je n’avais pourtant jamais pu aller écouter le chaos tribal de Eye et sa clique, vu que l’entité tourne majoritairement aux USA (ce qui n’est pas dans le même quartier) et en plus souvent lors d’événements franchement sélectifs, ce qui ne facilite pas les choses (les 77 batteurs sous Brooklyn, le concert de trois jours sur un bateau avec Gang Gang Dance pour célébrer une éclipse, des events qui ressemblent plus à une secte de crevés qu’à un concert traditionnel…) Alors forcément, avoir l’occasion de voir le groupe à Shibuya, et donc sans se tartiner deux jours d’un festival hippy noyé dans la bout au fin fond d’une foret nippone (c’était le lendemain ça), c’est presque inespéré.

La formation du soir, autour du chef d’anarchie Yamantaka Eye, c’est 7 batteurs en cercle, dont les deux membres à part entière du groupe, Yojiro et Yoshimi (aux keyboards aussi) et Zach Hill en guest-star. L’autre élément incontournable du groupe, c’est la fameuse Sevena, inventée par le leader de DMBQ (présent aussi sur ce concert), structure regroupant 7 guitares collées les unes aux autres, permettant à Eye de faire trembler le quartier entier en tapant dessus avec une perche (on risque pas de se jeter sur lui pendant le concert en tout cas, Gallagher devrait faire la même chose). Il y avait sur scène deux variantes de la Sevena, donc 14 guitares collées les unes aux autres, pour un joli nombre de cordes pouvant éructer en même temps. Les tympans en bavent encore.

Niveau musique, tout est millimétré comme jamais, les 7 batteurs (avec un Yojiro qui arrive sur scène avec son bordel porté par la foule) sont impressionnants de puissance, tout est parfaitement synchronisé, le niveau sonore est écrasant, ça tremble de tous les cotés, avec des rythmes déments, décomposés par la demi-douzaine de matraqueurs de fûts. Eye, lui, perd graduellement la boule, passant de frontman rassurant à animal hurlant en plein nervous breakdown, sautant dans tous les coins en avalant son micro. Il se met même à grimper sur la Sevena sous l’oeil inquiet de ses comparses, actionnant l’engin à coup de talon ou de poings, les cordes sautant à chaque offensive psychotique du Japonais. Highlight du concert, et petite larmichette pour les fans, le groupe va balancer une version gigantesque d’Acid Police, se retrouvant ici étirée sur plus de 20 minutes, passant de la version punk régressive du Cd à une grande fresque tribale épique, à s’en flinguer la colonne vertébrale. On aura même le droit à deux morceaux inédits qui ne font qu’augmenter nos attentes d’un “vrai” nouvel album.
Bref, un live absolument génial, purement jouissif, avec une section rythmique comme je n’en ai jamais vu en live (sincèrement), un Eye cathartique, complètement halluciné, digne de son aura culte/dérouillée qu’il cultive depuis ses concerts de sauvageons au sein d’Hanatarash, et ses réunions quasi-religieuse organisées avec Boredoms. Malgré une absence d’album depuis un bail, le groupe confirme son statut d’empereur/légende du Tribal-rock. Bien trop psychés, perchés, drogués, pour être rattrapés par leurs concurrents, Eye et ses potes sont tout simplement dans une autre galaxie. / Dat’


The Boredoms start off sensible enough; a crowd-surfing drumkit, which deposits its drummer onstage before crowd-surfing off to who knows where. Nice entrance. There’s also a ring of drummers, surrounding Eye, the dreadlocked lead. Things take a turn for the weird as the gig proceeds – Eye sits in the middle of his drummers, producing strange noises (both electronically and vocally), pausing ocasionally to whack at a wall made of guitars with a stick. Quite literally. The drummers are impressive – continuous, intricate drumming for a couple of hours at breakneck pace. They’re captivating to watch, and not just because you’re sure one of them’s bound to slide onto the floor.

The music itself is bizarre – Boredoms songs are long, percussion focused, and abstract. Not for the short of attention span. The vocals deserve particular mention – mostly non-lyrical, or at least incomprehensible, with occasional forays into animal noises. Basically, essential listening if you’re into twenty minute versions and weirdness. / Darren_w


Un peu plus de Boredoms dans ces articles :

Boredoms – Vision Creation Newsun
Boredoms – Chocolate Synthesizer



Boredoms – Vision Creation Newsun




Boredoms – Super Go(ing)




Boredoms – Acid Police





Night Night Night #4 (Shibuya, Azabu-juban, Roppongi, Meguro)

Posted in Photos on July 11th, 2010 by Dat'


Turntables : John Lord Fonda (Citizen) / Dirty Rich Girls / Crystal (institubes) / Rennie Foster (Dirty Works Rec) / Master Tempo / Rhythm Droid…

Clubs : La Fabrique (Shibuya) / Warehouse (Azabujuban) / Trump Room (Shibuya) / O (Meguro) / Forum (Roppongi)

Picures : Dat’


Té / live Shibuya Juin 2010

Posted in Photos on June 24th, 2010 by Dat'

Band :

Location : Shibuya O-East

Pics by : Dat’


fait parti des rares groupes japonais à avoir un minimum de résonnance hors de ses frontières. Rien d’impressionnant, mais avec un Lp édité sur un label Us (sur la demi-douzaine de galettes balancées par le groupe) et quelques chroniques ici et là, Té, son Math-post-rock et ses noms d’albums improbables, ont pu faire leur trou dans certains tympans européens. Pour la sortie de leur nouveau disque, sobrement intitulé 敢えて、理解を望み縺れ尽く音声や文字の枠外での『約束』を, (…) le quatuor se paie une affiche avec World’s End Girlfriend, rien que ça. Bref, une belle soirée Post-rock bien sérieuse en perspective, avec un public au cheveux long qui va dodeliner de la tête en se laissant noyer par la mélancolie et la tristesse des attaques sono… hey what ? Le groupe entre en piste, des cris stridents retentissent, une nuée de demoiselles foncent vers le premier rang en s’arrachant les viscères pour être au plus près de la scène. Les minijupes sautillent, des petites pancartes “I love Té” font leur apparitions et tout le monde balance des “kyaaaaaaaaaa” retentissants.

Ok, donc si du coté de chez nous, le groupe est considéré comme une sérieuse formation de Math Rock presque experimentale, à l’instar d’un Battles, il en est tout autre au Japon, car Té est un groupe pour midinettes. La surprise. Alors on flippe, on se dit que l’on s’est trompé de line-up, que l’on va se prendre une heure de soupe mielleuse. Que neni, Té balance ses compos cradingues et violentes, se transforment même en créateurs de fresques géniales, déchirées, agressives, avec des murs de guitares parfois démesurés. Le tout en étirant sur plus de 20 minutes des morceaux d’album qui ne demandaient que ça (Chez té, on fait du post math rock, mais jamais sur plus de 5 minutes, ce qui peut être rapidement frustrant). Le guitariste est complètement fou, saute dans tous les coins en faisant pleins de mimiques cool, tandis que le bassiste fait la tronche et nous montre son cul pendant tout le concert, même quand il s’adresse au public. Attaques soniques, saturations ultra violentes, ça gronde, morceaux de folie, les tympans saignent, c’est le chaos sur la dernière demi-heure finale. Mais pas de problème, le public continue de crier son amour pour le groupe dans la joie et la bonne humeur, et chavire de bonheur à chaque clin d’œil des membres du groupe parce qu’ils sont trop beaux. (Et chante carrement parfois… genre, chanter du Té ?!?) Bref, le contraste est génial : Tu as l’impression d’assister à un concert des BB brunes, mais en fait tu écoutes de l’experimental-noise-rock bien brutal. La magie du Japon.

Sinon le nouveau Lp est dans la stricte lignée des précédents, pas de surprise réelle, Té fait du Té, ça tricote dur, et c’est toujours aussi bien foutu, excellent dans cet équilibre Math Rock / mélodie plus pop . Mais pour le coup, depuis avoir vu les mecs de visu, j’espère surtout que le groupe se fendra un de ses jours d’un disque live, tant Té, en concert, donne une aura incroyable à des morceaux qui n’en espéraient pas moins. / Dat’


The guys have nice live gimmicks; you’ve the drummer, regularly standing up to assault a cymbal with extra viciousness (and then sitting right down again), the guy who would be the lead singer (if there was any singing), who plays bass facing completely away from the audience (affected, but kind of charming), and the other guitarist, who is apparently some kind of precision rockstar-pose striking robot. There’s also an other guitarist, but maybe by that point they’d run out of ideas.

Perhaps the most striking aspect of the gig was the sheer number of teenage shibuya-kei girls squealing in the front row; a rare site at a post-rock event in Japan. You can hardly even begrudge te’ the five-minute-plus banter sessions with their fans (conducted by the back of the not-lead-singer’s head). The actual music’s rather good too – instrumental post-rock, shades of Mono, but much livelier, with faster drumming – and during the live their radio-friendly 3 minute CD tracks get expanded out to the 10+ minute post-rock pieces they were meant to be. Certainly enjoyable enough that you even forget you’re waiting for World’s End Girlfriend – whose arrival, incidentally, is marked by the shibuya-kei girls being replaced by an akiba-kei backpack brigade. Tsk. / Darren_w



Té – 如何に強大な精神や力といえども知性なくしては『無』に等しい?



dDamage live Tokyo / Japan Tour 2010

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'


Band : dDamage

Location : SPC (Kichijoji / Tokyo)

Pics by : Dat’



Night Night Night #3

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'


Turntables : DATA / Kingdom / A Zombie At My Door / Zombie Nation / Dj Kyoko / Reload Reload

Clubs : La Fabrique (Shibuya-Tokyo) / Womb (Shibuya)

Events : Pitchoun x Vanity x Cassette PlayaZombie Nation at Womb

Pics by : Dat’


Oshiripenpenz / Nisennenmondai (live at Shibuya O-nest)

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'

Bands : Oshiripenpenz / Nisennenmondai

Location : Shibuya O-nest (Tokyo)

Pics by : Dat’

Sincèrement je me suis douté qu’il y aurait une couille avec le concert de Oshiripenpenz, sans connaître le groupe. Le nom évidemment (litteralement, Panpan culcul), les musiques débiles sur le myspace, et une intuition bizarre, qui m’a poussé à me mettre sur le coté de la scène, alors que j’aurais pu me faufiler droit devant, au milieu.Bref, le chanteur arrive, nous dit bonsoir, et se fait délibérément vomir sur le public au premier rang. Pour cela, il s’enfonce des gants de ski (?!?) sous la glotte. La musique démarre, le frontman beugle, les cheveux collés au micro, dégoulinant de sécrétions gluantes. Une amie veut partir, elle a envie de vomir. Légitime. Des japonais remontent leurs jeans jusqu’au genoux, et partent patauger dans la flaque. Bon, soyons sérieux un moment, le chanteur s’enfonce le micro dans le cul pour nous faire partager du bruit anal sur sound-system. Apres 1 minute, rien de sort, alors il fait le cochon pendu sur un projecteur, et manque de se casser la trombine en le débranchant. Interressant. Et encore, vu les cicatrices qu’il avait sur le corps (genre des croix, des trucs bien marqués), on a sûrement évité le pire, il s’enfonce peut etre des couteaux dans les bras, un truc dans le genre…


Les demoiselles de Nisennenmondai prennent le relais, et m’administrent une belle claque. Parfait groupe de Post-rock-prog-instrumental en apparence, avec un trio basse / gratte / batterie, et des compositions marathons s’étirant parfois sur plus de 20 minutes, les Japonaises servent en fait une mixture coup de poing : Leurs fresques rock sont composées comme des morceaux de Techno, t’as l’impression d’entendre Underground Resistance remixé en acoustique, avec superpositions bien progressives des éléments, lignes de basses de tueurs et batterie à 90% centrée sur les Kick réguliers et hit-hat facétieux. La batteuse, parlons en. Hypnotique, réglée comme une horloge, elle peut jouer comme un sampler pendant 20 minutes, pour exploser sans prévenir dans un déluge de rythmes ultra-techniques à la Lightning Bolt. Si le groupe, sur disque, manque encore un peu de punch (on aimerait injecter des thunes dans la production) les 3 japonaises semblent incontestables en live, rendant dingue une salle entière encore droguée par de sympathiques relents de vomis. Surprise, je ne pensais pas qu’une formation rock allait me proposer le meilleur live Techno qui m’a été donné de voir depuis un bail.

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Well well well. Honestly, I knew there would be weird stuff with Oshiripenpenz, even without  knowing the band before. Because of the name, of course ( ass-spanking in japanese), because of the retarded music on their Myspace page, and because of a weird intuition, which make me stick to the right-hand side of the stage, when I could have been right in the front. Ok, to make it short, the singer came on, said “Hello everyone” and made himself puke on the audience. To accomplish this, he plunged Ski gloves (?!?) down his throat. The music starts, the frontman begins to scream, his hair stuck to the mic, dripping with sticky secretions. A friend asks to leave, she wants to puke too. People in the audience hike their jeans up to the ankles, and go dance in the vomit pool. Ok, let’s be serious a minute, the singer sticks the mic in his ass, trying to make some kind of anal sound-system noise. After 1 minute, nothing came, so he reaches for the projectors to hang himself upside down, unplugs one, falls but fails to slice his head in two. Actually, when you see the scars on his body, (carved cross on the chest, deep injuries and so on…), we’ve probably avoided the worst. Maybe he plunges knives in his arms, or stuff like that, can’t tell.

The ladies of Nisennenmondai take the stage, and turn out to be far more exciting. A perfect Post-rock-prog-instrumental group in appearance, a trio of bass / scratch / drums, with tracks stretching over 20 minutes, these three japanese are in fact definitely more suprising and straightforward : Their rock songs are built like Techno tracks, with progressive overlays of many elements, killer basslines and drums, which are 90% centered on a giant, regular kick. Hey, let’s talk about the drummer. Hypnotic, set as a clock, she can play like a sampler for half an hour, and suddenly explode with ultra-technical rythms like Lightning Bolt. If Nisennenmondai, on their LP, seem somewhat to lack energy (You want to inject some money into the production everytime you listen to their cd), the girls are awesome live, destroying an entire room still dazed by some friendly steaming vomit. Surprised; I didn’t think that a rock band could give me the best Techno live I’ve seen this year.


Tokyo Underground #3

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'

Bands : Goth-Trad / Joseph Nothing / 鎮座DOPENESS & DOPING BAND / The Green Jambo / Kids Scandal / Jijie / ザ・サイレンズ / Dj 川辺ヒロシ / Twee Grrrls

Live Houses & Clubs : Unit (Daikanyama) / Marz (Kabukicho – Shinjuku) / SPC (Kichijoji) / M bar (Daikanyama) / OTO (Kabukicho – Shinjuku)

Pics by : Dat’


Kaikoo Planet Festival 2010 Tokyo

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'

Bands : Mono / Dj Baku / Fuck You Heroes / Rebel Familia

Kaikoo Planet Festival Tokyo

Pics by : Darren_w & Dat’

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World’s End Girlfriend (live at Unit)

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'

Artist : World’s End Girlfriend & Black Hole Carnival

Location : UNIT (Shibuya)

Pics by : Dat’ & Darren_w

Putain. Le live commence avec de simples covers, enjouées, à mille-lieux des fresques incroyables, écrasantes, sublimes, que le Japonais nous sert normalement sur disque. World’s End Girlfriend fait des reprises, alors que le monde entier devrait reprendre World’s End Girlfriend. Déception. Hey attendez. Ca commence à devenir violent. Les deux batteurs deviennent fous. Les Guitares hurlent. Métronome affolé, cavalcade à arracher la colonne vertébrale, le Japonais, accompagné du Black Hole Carnival, nous écrase. La salle, sautillante au départ, est hébétée. Bruit Blanc, saturations, acouphenes, on vient de se faire laminer, bonheur.

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Fuck. The live begins with simple covers. Playful melodies, straightforward rock, a thousand miles from the incredible, overwhelming, sublime music created by the japanese on disc. Disappointed. World’s End Girlfriend is making covers, when the world SHOULD cover World’s End Girlfriend. Deception. Oh, wait. It begins to be violent. The two drummers are mad. Guitars howl. WEG, with the Black Hole Carnival crushes us. The room, initially skipping, is dazed. White noise, tinnitus, we just got crushed. Happiness.

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Night Night Night #2

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'

Turntables : Mayu (of 80kidz) / Jerry Bouthier / Keen House / Crystal / Reload Reload / A Zombie At My Door / Rhythm Droid…

Clubs : Le Baron de Paris (Omotesando – Tokyo) / Trump House (Shibuya) / La Fabrique (Shibuya)

Events : Vanity La Fabrique Anniversary / Mystery Man / A Valentine Night With Keen House (Pitchoun)

Pics by : Dat’


Tokyo Underground #2

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'

Bands : Bo-Peep / Conti / Rhythm-Droid / The Jaguar / The OPQRS / The Watanabes / アウトオブブレーキ & デスメッセンジャーズ / ザリガニ$

Live Houses & Nightclubs : Yaneura (Shibuya) / Wild Side (Shinjuku) / Warehouse702 (Azabujuban-Roppongi)

Pics by : Dat’


Night Night Night #1

Posted in Photos on May 27th, 2010 by Dat'

Turntables : Dj Peli / Reload Reload / Mademoiselle Yulia / A Zombie At My Door / MSK (institubes) / Myss (Roc Traxx)

Club : La Fabrique Tokyo

Pics by : Dat’