James Delleck – Le Cri du Papillon



Planète B612






James Delleck. Sûrement l’un des rares mecs du Hip-hop français qui me ravissait à chacune de ses apparitions. De par sa voix, ultra posée, décortiquant chacune des syllabes pouvant perler de sa bouche. De sa propension à distiller avec une prestance folle des textes à faire pâlir n’importe quel drogué de la poésie. De ses productions ciselées à l’or fin, enthousiasmant n’importe quel amateur de musique électronique / Hip-hop.
Mais c’est surtout ses différents projets qui ont émaillé mes oreilles avec éclats. Connu par le plus grand des hasards avec son premier disque « Acouphène », le mec m’avait littéralement scotché avec sa façon de se mettre à la place de quelqu’un ou quelque chose. Même si ce gros Ep n’était pas exempt d’écueils, il dévoilait une personnalité et une patte forte, exacerbées avec le groupe créé avec Le Jouage, « Gravité Zero » : Prods de folie et Textes hallucinés pour l’un des albums immanquables de 2003. Loin de se reposer sur ses lauriers, Delleck pousse le vice de prendre part à l’Atelier (Collectif composé de Tekilatex, Fuzati, Cyanure, Paraone, Tacteel et Delleck donc) pour pondre avec « Buffet des Anciens élèves » l’une des pierres angulaires du Hiphop alternatif français de ce début 2000.


Mais malgré des années bien chargées, aucun « vrai » disque solo. On travail pour le Klub des Loosers, on accouche d’un disque de Remix de Gravité Zero, on fait un feat de tueur sur l’album de Language Computer (« l’impensable vérité » ), on s’immisce dans le Klub des 7… mais rien d’aussi consistant qu’une bonne galette réglementaire.
Prévu, repoussé. Re-prévu, re-repoussé. Re-re-prévu, re-re-repoussé…
Abrité par le label Tôt ou tard décidemment bien éclectique (Jeanne Cheral, Thomas Fersen, Delerm, Lhasa, Bumcello…) il doit sortir finalement le 27 Août 2007.




Remercions donc de tout coeur le Service Presse et un vendeur compréhensif de me l’avoir cédé il y a quelques semaines, en ce moite début de Juillet…

Alors on prend le temps pour ingurgiter le tout, on attend les clips et on fait chauffer son clavier pour une petite chronique en avance :













L’Artwork assez fascinant renferme, joie, tous les textes du disque, ô combien plaisants à parcourir pour saisir toute la plume de sieur Delleck Sans oublier les sempiternelles remerciements, plus une recette pour faire apparaître un Homme Papillon, quelques private Joke et une demande culinaire peu commune pour ceux qui iraient le voir en Live. Bon boulot du coté de Tôt ou tard donc, même si l’intérêt subsidiaire du livret sera de confirmer la présence de Detect aux scratchs sur la totalité des titres, un Yann Pechin à la guitare et un Vincent Segal aux cordes sur un bon nombre de ces derniers…









On savait James Delleck tout aussi à l’aise au Micro qu’avec ses machines et c’est dès l’ouverture du « Le cri du Papillon » qu’il nous le confirme, et de la plus belle des manières : Chrysalide est le morceau typique taillé à la serpe, sublime dans son déroulement, tout en progression, instaurant un rythme lourd, pesant, presque industriel, illuminé par un piano cristallin et le violoncelle toujours aussi glaçant de Vincent Segal. Lacéré de scratchs, le morceau va littéralement exploser pour nous casser violemment la mâchoire, et tout ça en moins de 2 minutes. On pense immédiatement aux plus belles pièces du disque d’Ez3kiel , Barb4ry notamment avec son duo « Kika / Akik », et c’est un compliment vu l’aura de ces derniers…








Mais on n’est clairement pas simplement ici pour se tenir les oreilles entre les deux mains, et Delleck nous lâche un Profil Psychologique rigolard sur un funk crade tranchant avec le reste des titres. Il a tellement parlé à la place des autres que l’entendre discourir sur ses humeurs ferait presque figure de nouveauté si l’on ne retrouvait pas cette façon si particulière de scander ses textes. Se mettre dans la peau des autres, exercice au combien périlleux mais presque naturel pour celui qui, après avoir été un vieux en fin de vie, un psychopathe aliéné ou un beauf « in » à coté de ses pompes, rempile ici pour une série de portraits croqués comme lui seul pourrait le faire :

Gerard de Roubaix tape dans le grinçant, avec un « prolo » propulsé dans « la France d’en haut» après le grattage d’un ticket millionnaire gagnant. L’instrue, presque old-school, tabasse dur, avec le passage obligé des cuts incendiaires de Detect, sans jamais submerger des lyrics absolument énormes et la conclusion malicieuse de circonstance.
Le rythme sera encore plus enlevé sur la fresque du Frustré sexuel marié et délaissé par une femme bien peu coopérative dans L’amour c’est mieux quand c’est à deux . Structure presque Drum & Bass, refrain popisant s’imprimant directement dans votre cortex, texte à mourir dès la première écoute tant le tout est d’une pertinence et d’un humour cinglant.









Il est évident que «Le Cri du Papillon » ne se limite au brossage de portrait sous acide, et Delleck se plait à nous plonger dans la tête de personnages torturés, avec toute la pudeur et la distance que cela peut impliquer… 15 Ans en sera surement le meilleur exemple avec une instrue de haute volée, accordéon à semi étouffé, perlé de bleeps éparses, grandissant et enveloppant peu à peu l’intensité dramatique se faisant de plus en plus pesante, pour se faire pilonner par des percussions sèches résonnant dans nos tympans comme chaque coup dur de l’enfant égrenés calmement durant ce titre, qui se termine bien brutalement. Le texte est impressionnant de désabusement et de réalisme, (malgré une dernière phrase qui aurait gagnée à n’être que simplement suggérée) et l’on ressent presque une frustration de ne pas voir la composition se déliter sur quelques minutes supplémentaires.

L’ambiance de Personne pourra ravir ceux qui reviennent encore bien souvent sur les disques de « Gravité Zero », avec son manteau de synthés crades, qui deviennent de plus en plus massifs à chaque couplet, pour littéralement exploser sur la conclusion, habillant à perfection l’incompréhension et la révolte bouillonnant dans l’âme d’un laissé pour compte :
“Un démon me dévore, se glissant dans ma solitude / Tel un ange de glace, je suis fixé sur le réseau Paris Sud / … / Je me dispute avec toutes les ombres autour de moi / De derrière ma cornée, je vois des spectres s’échapper de vos sacs Zara / A l’écart du réel, je porte ma crasse comme le noir du deuil / En marche comme le numéro griffonné sur le coin d’une feuille / Le temps est immobile, je sais que personne ne me croit / Pourtant indélébile, je sens que personne ne me voit…”







Plus périlleux, Delleck va se faire biographe d’une goutte d’eau et de sa brève existence sur Sonate pour une Gouttelette. Sujet qui aurait pu s’avérer stérile si le texte n’était pas encore une fois taillé dans un diamant, retranscrivant parfaitement l’état d’esprit d’une gouttelette, si tenté que l’on pourrait imaginer cela sans psychotropes. Allégorie d’un corps d’enfant balancé par le vent ou simple exercice de style à l’équilibre si difficile à atteindre, chacun y trouvera son interprétation. (On pourrait même le prendre comme la très belle suite directe et métaphorique du morceau « 15 ans », mais expliquer le fond de ma pensée serait bien trop long et pompeux). L’instrue retranscrit à merveille toute l’intimité de cette vie bien trop éphémère, avec ce clavecin appuyant discrètement la bulle électronique n’hésitant pas à saccader, se nécroser, se briser pour mieux repartir et vous assener un bon coup derrière la nuque. Le comble est que cette petite pièce de 2 minutes discourant sur une simple perle de pluie arriverait presque à vous étrangler tant le tout est brillant.

Même essai sur Le Réverbère où l’on chronique évidemment les pensées bien sombres de ce dernier. Au risque de se répéter, la production est encore un bijou, tout en finesse, la guitare chapeautant un univers grésillant, avançant tout en strates, battu de plus en plus prestement par des basses lourdes, avant d’inviter une gratte électrique qui vous envoie directement dans les nuages. Les refrains sont lumineux, le violoncelle de Segal prenant le pas sur la voix de Delleck, semblant vous laisser quelques secondes de méditations âpres les couplets graves lachés tout au long de cette instrue à tomber :
« De l’aurore à l’aube, j’éclaire sans jamais vaciller / Pour mettre en luminescence vos vies sordides / Un soir, j’entendis même des SoS stressés / Les cris d’une fille que l’on salissait prés du Bloc C / Tout le monde s’en moque c’est devenu si commun / que la crasse de vos âmes peut même masquer votre chagrin »








Loin de ses considérations bien peu joyeuses, « Le Cri du Papillon » propose, outre une autre piste instrumentale bien terrible, La carotte Sauvage (??) qui fera balancer n’importe quelle tête de haut en bas, quelques autres morceaux bien enlevés, avec le monolithe Titty-Twister, sorte de morceau « dans le club » qui s’avérera bien plus tortueux au final. Les beats tabasses, bien âpres et crasseux, offrant un Terrain de jeu rêvé pour un Delleck qui se fait plus persifleur qu’accoutumé, jouant avec les mots pour offrir une aura malsaine et moite au tout. On nous impressionne en balançant des tirades à peine articulables, tressautant sur chaque aspérité de la production avec un énorme « A demi-nue tu ne peux plus te dominer, damned, tu t’aventures au milieu de ce terrain pas déminé… »
J.Delleck ne pose plus les mots pour raconter une histoire, mais compose ses phrases pour en amplifier les susurrements et la musicalité, privilégiant les sonorités en « s », léchant vos oreilles comme les flammes d’une boite basculant de plus en plus vers l’enfer, au sens premier.

Quand à l’égo trip presque inhérent à tout album du style, James Delleck préférera « Etourdir les pistils » que de compter ses billets de banques sur Ainsi Soit-il, et cela à toute allure sur un rythme psychotique. Histoire de pousser le tout à fond, la conclusion fera énormément penser au remix de Galactica de Gravité Zero, versant dans une simili-Dance défoncée par les scratchs aliénés de Detect.







Le disque va se terminer sur un vrai trésor, J’ai Appris qui volera le coeur de n’importe qui avec cette longue introduction faisant résonner des cordes de Vincent « Bumcello » Segal, pour laisser James Delleck se muer en petit prince, évoquant très calmement les illusions perdues d’un enfant devenu grand, finissant de basculer dans un tourbillon de violon et de beats pressés, pour vous foutre littéralement l’une des plus grosse claque du disque. Sublime.

Manque de pot, tout s’éteint après quelques trop courtes minutes, pour laisser sur un vide alors que la piste promettait, vu le compteur, de s’étirer sur presque 6 minutes. On peste comme d’habitude sur ses satanées pistes cachées qui tronquent la durée d’un disque et du dernier morceau, tout en attendant calmement ce que nous réserve cette « Ghost Track ». Surprise, pas plus de 30 secondes plus tard (on évite au moins l’inutile attente flirtant avec le quart d’heure) des nappes sombres s’immiscent dans vos oreilles, avant qu’un clavier ne distille ses notes qui tran… Choc. La piste reléguée en fin d’album n’est autre qu’une version légèrement remaniée du splendide « l’Oeil du Tunnel », titre présent pendant quelque semaines sur le myspace de l’artiste puis disparu sans laisser de trace, et ayant marqué toute personne posant ses guêtres sur la chose en question. Basses ultra lourdes, clavier et mélodie magistrale, le tout se brisant comme du verre pour mieux tutoyer les cieux, il n’y a plus qu’à tomber à genoux. Sûrement la première fois que je m’extasie devant ces putains de pistes secrètes dans ces pages…












Cela coule de source en parcourant ces lignes, « Le cri du Papillon » est un album comme on en fait peu ces derniers temps, assurant autant derrière les machines que le micro dans la main. Même si son excellence dans les deux domaines n’était plus à prouver, l’exercice d’un « vrai » premier disque est clairement casse gueule. Pour les sectaires de l’objectivité et les pinailleurs, il est clair que l’on peut se laisser aller au jeu du reproche à tout pris. On ne reviendra pas forcément sur le titre Chaman, avec un debut un peu trop rentre dedans, malgré un texte de folie et une fin planante belle comme la mort.
Mais non, le seul vrai grief que le pourrait trouver à ce « Cri du Papillon » c’est qu’il joue, sûrement sans le vouloir, au grand jeu de la frustration :

Voir des morceaux comme Réverbère, 15 ans, Sonate pour une gouttelette, Chaman ou Personne se terminer est presque un supplice quand on aurait aimer apprecier les compositions s’étendre sur plusieurs minutes supplémentaires, vu la qualité extrême de certaines… (Non mais sérieusement, il faut l’entendre l’instrue de « Réverbère », qui aurait pu directement sortir d’un « Double Figure » de Plaid…) Alors comme seule alternative de repli, on se repasse le titre, histoire de profiter un peu plus du tout.
La solution serait d’obliger James Delleck, flingue sur tempe, à nous pondre un album de pistes instrumentales rapidement. Mais il serait alors tellement dommage de se passer de ses talents d’orateur. Le cycle est dès lors sans fin.





J’aimerai bien me la jouer Inrocks and co, et sortir une phrase qui tue genre « Le cri du Papillon est un album ultra personnel, conjuguant le meilleur de la fragilité d’une électronique racée et le tranchant du hip-hop incisif et déviant » Cela ferait super bien, et avec un peu de chance et deux trois dessous de table, cette belle sentence pourra apparaître sur un encart de pub ou sur un myspace piraté. Avec un bonus du genre « James Delleck déchire enfin sa chrysalide et déplie ses ailes » pour faire un ou deux jeux de mots bien sentis avec nos amis les papillons. Mais se limiter à ça ne serait pas vraiment pas rendre honneur au boulot transpirant de cet album. Certes il convie une électronique de grande classe et des prods à tomber par terre sur certains titres. Certes il assure durement au micro, avec une voix reconnaissable entre mille, emplie d’assurance et de prestance, même si certains chialeront sur deux trois phrases contre-rythmées. Certes une maladresse presque rassurante pointe le bout de son nez une ou deux fois dans le disque.
Mais l’on comprend surtout pourquoi ce dernier, en bon architecte, a passé autant de temps à peaufiner son disque, à étaler sa sortie sur plusieurs années. Car on sent le travail opéré à chaque seconde, à chaque beat, chaque aspérité, chaque mot présent dans la galette. La science du bruit à son apogée.



Plus flagrant, James Delleck ne se contente pas de nous « sortir » de la musique, mais a réussi à concrétiser une véritable fresque, à façonner de véritables peintures, faites de sons et de phrases, nous faire défiler des scénettes qui donnent vie et force aux différents protagonistes jouissant pour une fois d’un peu d’attention. Il raconte, à la première personne, comme peu de gens se risquent à le faire. Le mec arrive même (et je croyais jamais ne dire ça de ma vie tant cela semble absurde) à nous prendre la gorge et l’échine en nous comptant simplement la vie d’une Gouttelette ou d’un réverbère… et là tout est dit.

Il devient alors évident que l’achat du disque est à faire les yeux fermés des sa sortie officielle le 27 Août…





« Le cri du Papillon » est l’album plus qu’abouti d’un artiste sûrement arrivé à maturation, ne se refusant aucun compromis et lorgnant sans remord sur des terres musicales non défrichées, pointant tout naturellement comme un indispensable de l’année.


Merde, la voila, ma phrase propagande toute-faite-mais-qui-ne-sera-apposée-nulle-part…











James Delleck – Chrysalide






James Delleck – Le Profil Psychologique








14 Titres – Tôt Ou Tard – en espérant que l’édition ne change pas entre celle que j’ai eu il y a quelques temps et celle qui sortira dans le commerce…

Dat’










  1. Skorn Says:

    Très bonne chronique, comme à ton habitude.
    J’ai pris beaucoup de plaisir à la lire d’autant plus que je suis clairement impatient d’avoir ce petit bijoux dans les mains.

  2. mitose Says:

    J’adore Delleck donc RdV est pris pour le 27 août.

  3. Gee23 Says:

    J’adore le titre de l’opus et les paroles que tu cites wow Je connais un peu le label Tôt ou tard c’est vrai que c’est éclectique et très intéressant…

  4. vlad1595 Says:

    J-19 T_T (enfoiré, nazi, communiste…)

    La pochette est superbe… o_o

    Carrément hâte d’écouter Personne et Réverbère ou 15 ans, et même tout le reste, tant l’aperçu que j’en ai eu cassait vraiment la baraque !

  5. youb, visiteur Says:

    Il sort fin Aout? Je pensais que c’etait proche des fetes de fin d’année
    Excellente nouvelle, achat obligatoire

  6. barron , visiteur Says:

    http://barronwhyte.blogspot.com

    http://barronwhyte.blogspot.com

    http://barronwhyte.blogspot.com

    check this please

  7. Dat' Says:

    Ouaip t’inquiete pas Mr le barron, ton “eating this” a pas mal tourné sur ce site il y a quelques mois…

  8. james, visiteur Says:

    Hey ?????
    T’es juste fou … Mr DAT
    Un certain james te remercie beaucoup pour cette si précise chronique.
    Parceque’avec le stress de sortie d’album, ça fait plus que plaisir d’ètre compris.
    merci RDV le 27 Aout tout le monde de gamekult.
    http://www.myspace.com/delleck
    et THE SUPER CONCERT A PARIS le 10 octobre (nouveau casino)

  9. wony, visiteur Says:

    RAAAAAAAAAAAAAH. déja que j’attends ce disque depuis des mois et des mois mais alros avec une telle chronique je vais devenir fou!!!
    Cest cool de revoir qu’il a fait un ‘réverbere’ remix, de voir qu’il a pas laché sa plume et tout et tout.
    Deja son concert a Dour m’avais plus que satisfait alors la j’ai glissé un petit billet de 20 euros entre 2 livres pour etre sur d’avoir l’argent pour le disque en revenant de vacance 😀

  10. LordMarth Says:

    thank you ça donne la bave ton article là 🙂

  11. Maximus1er Says:

    Putain ça donne furieusement envie ta chronique 😐

  12. Blooguear Says:

    Lhasa ? le groupe d'”hardcore” ( pour faire large ) ?

  13. tsenre !, visiteur Says:

    A noter le tres beau teaser !
    Et surtout le clip du profil qui déchire quand meme vraiment !!! bien marrant et paroles delires !

  14. Dat' Says:

    Pourquoi parle tu de Lhasa?

  15. Guillaume, visiteur Says:

    Très bonne chronique qui m’a donné envie de découvrir cet artiste 🙂

  16. Jey Are, visiteur Says:

    Très bonne chronique Datura. Simple et longue, c’est un style qu’on peut aisément à certaines remplies de figures de style qui nous font oublier le skeud en lui-même 😛

    Bref, j’ose dire que cet album est pour moi le meilleur en Rap français pour l’année 2007 pour l’instant (devant le Flynt et La Rumeur). James a vraiment bien évolué depuis Acouphène !

    J’achète ça demain. En tout cas si ça t’intéresse, viens faire un tour sur mon blog assez connu dans le milieu : rapalternatif . sky blog . com (de nbs articles sur La Caution, TTC, Medine, Svinkels, Assassin, Frer 200, Delleck, Fuzati, Casey, Fabe et j’en passe…)

    Paix. Jey Are

  17. Dat' Says:

    Merci, je t’avoue que je pense un peu pareil pour le moment… L’album est vraiment bien foutu, Musicalement ET textuellement…

    Sinon oui, on peut trouver mes textes longs, mais il y a tellement d’articles qui ne parlent pas du disque et de ce qu’il contient au final… Donc j’espere que l’on pardonne mes épanchements… ^^

    Quoi qu’il en soit, effectivement, votre “blog” est franchement complet…

  18. Antoine, visiteur Says:

    ITW DE JAMES DELLECK CE DIMANCHE 16 SEPTEMBRE : 20h SUR RJR!

    +d’infos : rjr-by-night.blogs.fr

    Antoine

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