Aidons µ-Ziq à composer son prochain album

Posted in Les Autres on October 2nd, 2012 by Dat'


I’ll take this one please. And this one. And… fuck this, give me everything.



Franchement, c’est un petit évènement. On savait que Mike µ-Ziq Paradinas préparait une nouvelle galette. Mais on ne pensait pas les choses si concrètes. Car depuis le chef d’œuvre Duntisbourne Abbots Soulmate Devastation Technique en 2007, le boss de Planet-Mu s’était dévoué corps et âme à son label, en passant doucement du dubstep froid à la juke/footwork, dont Mu en est le principal fournisseur eu Europe et au Japon. En sortant des disques qui ont vraiment marqué la période 2011 (Kuedo, DJ Diamond, Machinedrum en premier lieu), Planet-Mu a opéré un retour au premier plan assez inattendu, après quelques années mollassonnes.

Mais Paradinas a fait un retour derrière les machines via des lives parés de tracks inédites, et une annonce de taille : 3 albums sont en préparation, carrément. Un nouveau µ-Ziq, une compilation de vieux morceaux inédits, et un nouvel album de son autre pseudo Kid Spatula. Et en bonus, Paradinas semble perdu, et nous refile 30 minutes d’extraits de morceaux inédits, en nous demandant de “l’aider à choisir ceux à retenir”.







Et en proposant sur son soundcloud plus d’une vingtaine de snippets assez variés, on est ravi, mais aussi un peu perdu. Paradinas propose t’il une vision de ce que sera le prochain µ-Ziq, en nous demandant de voir ce qui va être gardé ou jeté à la poubelle (on lui soufflerait bien l’idée d’un double album plutôt, vu la qualité folle de la majorité des extraits présentés…) ou carrément un pot pourri de ce que seront les trois projets?

Car µ-Ziq avait avoué lui même que son nouvel album serait fortement influencé par la house et la Juke, mais à sa sauce (syndrome Kuedo), et dieu sait si l’on trouve des morceaux de la sorte dans cette fresque soundcloud… : les extraits entre la 13ème minute et la 15ème tabassent tout ce qui bougent avec leurs rythmiques épileptiques mâtinées de claviers lunaires. Même son de cloche pour la tuerie cosmique qui commence vers les 5min30.

Mais l’on trouve aussi dans ces extraits des titres qui auraient pu s’échapper de Bluff Limbo ou Tango’n Vectif comme les claviers très dance de la 7ème minute, la 25ème, ou les toutes premières minutes du mix. Mais on a aussi des trucs qui sortent de nul part, qui synthéthisent un peu tout ce que l’on aime d’µ-Ziq, et que l’on EXIGE d’entendre en entier tant les extrait sont prometteurs : la house dreamy de la 17 minutes, sublime, avec ses claviers nauséeux tout droit sorti du dernier LP en date, ou cette conclusion de folie qui t’emmène bien trop haut dans le ciel avec ses claviers candides, sa mélodie cristalline et sa progression à fracturer des colonnes vertébrales (à 30min pile, c’est bysance). Et encore, c’est juste un extrait… J’arrête de respirer jusqu’à la fin de ma vie si Paradinas ne sort pas la version entière.

Une bien belle news donc, pour une année 2013 qui risque d’être folle sur Planet-Mu, qui risque de fracturer bien de cœurs si son boss se décide à sortir “ses” 3 albums avec des morceaux pareils.











Dat’

FACEBOOK




Tags: , , , , , ,

En juillet, j’oublie de respirer : Curren$y & Le Jouage

Posted in Les Autres on July 27th, 2012 by Dat'


Super Monsieur Fruit






Curren$y x Harry Fraud – Cigarette Boats


On avait parlé de Harry Fraud il n’y a pas si longtemps. Et on peut dire que le mec sévit grave en ce moment, on ne passe pas une semaine sans entendre une nouvelle prod’ du bonhomme. Et si l’on évite désormais de laisser vagabonder nos oreilles sur du French Montana, on hésite pas à sauter à tympans joints sur Action Bronson, Smoke DZA ou Neako. Curren$y, pas vraiment besoin de le présenter : tour à tour champion (Pilot Talk 1&2, Weekend at Burnies…) ou lampion (Muscle Car Chronicles), le mc débite ses lignes parlant de drogues avec un flow drogué sur des instrues droguées.

Et voila que Harry Fraud et Curren$y se mettent ensemble pour lacher un Ep gratuit de grande classe, Cigarette Boats, qui enfonce pas mal de sorties de cette première moitié d’année. Les prods sont vraiment mortelles, parfaitement laidback, bourrées de détails et surtout super mélodiques (ce que semble aimer le beatmaker). Impossible de ne pas vouloir siroter un cocktail en écoutant Biscayne Bay, difficile de ne pas marcher sur des nuages en écoutant le morceau d’ouverture, imparable Leaving the Dock qui te donne envie de décoller bien haut même si tu es calté dans un métro puant à 8heures du mat’. L’autre tour de force de l’Ep, c’est WOH, qui te prend le sample le plus cramé des samples les plus cramés du monde, et qui t’en fait une tuerie. Bon ok, tous les morceaux utilisants la mélodie tirée du Smalltown Boy de Bronski Beat marchent forcément. Je vous ai jamais parlé de ce putain de morceau, mais sérieusement, j’ai toujours dit à qui veut l’entendre que Smalltown Boy est l’un des plus beaux morceaux du monde. Il fait parti des rares pouvant se targuer d’avoir LA mélodie parfaite, le truc universel, beau, triste, mélancolique, enjoué. En plus d’un texte déchirant. A dire vrai je voulais faire un Cum On My Selector spécial pop cheezy il y a quelques temps, mais j’ai un peu abandonné le truc en cours de route. En tout cas j’avais chié au moins 10 lignes sur ce morceau de légende… On parlait de quoi déjà? ah oui, donc Harry Fraud prend le sample, et te balance un sacré morceau de hiphop plein de souague mi-gangsta mi-gay, ce qui n’est pas banal.

Bref, Curren$y x Harry Fraud, c’est gratuit, c’est un peu court, mais c’est dosé à la perfection. Tellement bien foutu que ça te donne envie de te transformer en putain de drogué pour enfin trouver une excuse à tes trous de mémoires quotidiens.

A télécharger ici : http://www.datpiff.com/Curreny-Harry-Fraud-Cigarette-Boats-mixtape.371058.html










————————————





Le Jouage – Fort Element


Bon pour le deuxieme disque, ce n’est pas gratuit, et c’est français. Mais c’est toujours du rap, et bien perché, soyez en rassuré. Alors attention, ici, c’est carrement le premier LP d’une putain de légende fantôme du rap français, un album que l’on attendait depuis des années, un truc qui a été repoussé mille fois. Le Jouage a passé ces dix dernières années à rapper comme un fou sur des projets cultissimes qu’etaient Hustla, le Klub des 7 et Gravité Zéro. Sans compter ses innombrables apparitions à coté de Grems. Le Jouage, on a tous kiffé, sans jamais comprendre pourquoi. Le mec a un flow tout bizarre, il fait des phrases encore plus complexes et tordues qu’un niveau de Snake Rattle’n roll, il choisi des thèmes encore plus baisés que la chatte à ma grand mère (Daniel du chateau, what?), et souvent, il ne rime même pas. Et pourtant, il défonce.

Si on suit l’actualité du type vu qu’il nous avait traumatisé à l’époque avec Sonophrologie et Gravité Zéro, on sait qu’il taffait sur un LP. Sans jamais le voir arriver. Et pouf, le truc sort sans prévenir, sans promo, sans annonce, sans rien. Peut être traine t’il sur itunes depuis quelques semaines,  impossible de le savoir. Alors c’est 11 morceaux carrés, assez anxiogènes, avec des instrues bien crades (que j’imagines produites pour la plupart part Le Jouage lui même) mais parfois très belles (Fort Elément, Ridicule Gimmick, Classic de Fronce, Freeway…). On sent que Le Jouage taff depuis longtemps sur ce projet, qui aurait pu sortir il y a un bail sans choquer (les instrues sont très inscrites dans la “touch” Le Jouage / Gravité Zero, très sombres et electro), mais le tout fait vraiment vraiment plaisir (même si l’on aurait pu éviter deux trois coups de volants un peu trop brusques à te retourner l’estomac, genre Jouage To Be). D’autant plus que le mec ne s’est pas censuré niveau invités, et l’on retrouve tous ses potes de rap, de Cyanure à Delleck, en passant par Grems, Djibton et le boss Greg Frite.

Certes, ça manque d’objectivité ce petit paragraphe. Mais moi, tu vois, Le Jouage, je l’aime beaucoup, et entendre son flow d’extraterrestre sur un LP entier, ça me fait du bien. Manque plus qu’une galette d’Iris, et on peut fermer boutique. Et vous savez quoi, pour la bonne nouvelle? Et bien Gravité Zéro devrait sortir un nouvel album en fin d’année. Oui. Gravité Zero. Un nouvel album. Gra-vi-té-ze-ro-nou-vel-al-bum. La vie est belle.






Le Jouage – Fort Element






Le Jouage – Ridicule Gimmick






Dat’

Facebook




Tags: , , ,

Kuedo & Rone (en juin, j’aime me lever le matin)

Posted in Les Autres on June 27th, 2012 by Dat'


Dove



Alors je me lève ce matin, complètement raide, 5 heures de sommeil dans les dents, la bouche pâteuse, les neurones encore flingués au couple Rivotril/Dogmatil, à chercher ma serviette de bain qui pend mollement entre deux teeshirts. Je manque de glisser sur un dvd, puis allume mon ordinateur après avoir pris ma douche. Il faut savoir qu’un vieux macbook pro de plus de 5 ans prend environ 4 min 30 (véridique) à s’allumer complètement, sans ramer and co, ce qui te laisse le temps de faire le tour du paté de maison en faisant un petit footing… (ou de regarder mollement l’écran s’allumer en se grattant les cheveux, ce que je préfère, faut pas déconner non plus)

Bref, je commence à me connecter sur les sites d’informations pour voir ce qu’il s’est passé dans le monde pendant que je dormais, puisqu’en France, tout s’arrête au moment où je me réveille (7h chez moi, minuit chez vous). Les morts, la crise, le nouveau gouvernement, Kate Upton, des parcs d’attraction Angry Birds, que de la boulette. Puis, vu que je suis un homme du présent, je vogue sur les réseaux sociaux même si je commence à me dire que je suis déjà en retard. Et là, que vois-je :





L’Ep de Kuedo est sorti. Kuedo, c’est un peu notre héros 2011 à tous, ce mec ayant sorti un putain de chef d’oeuvre l’année dernière, plein de rythmes qui roulent, de saccades qui crissent et de synthés directement sortis d’un Blade Runner. Alors, l’Ep, qui a une pochette qui transpire de classe, ne contient qu’un seul titre inédit. C’est peu, mais vu qu’il a un super nom ( Work, Live & Sleep in Collapsing Space ) on reste cool. Le morceau? Quel morceau putain. Comme s’il avait voulu pimper Severant sur 4 minutes. Cela garde ce coté ultra futuriste, ces rythmiques footwork décérébrées, mais Kuedo donne au tout un coté massif qui défonce tes tympans, et rend le truc encore plus épique. Tu vivais Severant en mode balade d’observation dans une mégalopole futuriste cradingue, bardée de néons et de voitures volantes. Sur Work, Live & Sleep in Collapsing Space, c’est le temps de la chasse, de la fuite, du meurtre. C’est se faire courser par un flic qui en veut à ta peau, c’est se carapater dans des impasses dégueulasses, c’est risquer ta peau d’androïde. Ce truc est gigantesque :



Kuedo – Work, Live & Sleep in Collapsing Space



Kuedo, mon loulou. Je veux ton prochain album. Dès que possible. Il va être dément. Forcément.




——————————




Bon, revenons sur nos histoire de sommeil. Une fois, j’ai rêvé d’un mec qui faisait pile la musique que j’aime le plus au monde. Ben ce mec, c’est RONE. Et ce matin, en comatant sur Facebook, j’ai pu voir que le bonhomme avait balancé une date pour son album (enfin !!!!!) annoncé pour mi-octobre.

Il y a un teaser. Et un morceau intégral en écoute sur France Inter, Fugu Kiss, premier extrait du LP Tohu Bohu. Laisse tes oreilles vagabonder vers la 7ème minute de cette émission : http://www.franceinter.fr/emission-addictions-anne-julien-11

Le teaser? Il est là :



RONE – TOHU BOHU – Out Soon ! from InFine Music on Vimeo.




Bonheur.




Dat’

Facebook




Tags: , , , ,

Joey Bada$$ – 1999

Posted in Les Autres on June 13th, 2012 by Dat'


Jeune & Poli





Les releases gratuites arrivent par fournées ces temps-ci, et je ne pouvais pas ne pas m’arrêter sur un ptit gars de 17 ans, Joey Bada$$, qui m’a administré une grosse mandale  il y a quelques mois avec son morceau Survival Tactics, sorti de nul part. A l’instar d’Odd Future, Pro.Era est un collectif qui commence à faire parler de lui, grâce à quelques têtes brulées qui claquent des rimes sans complexes sur des beats plus old-school et moins crapoteux que la bande à Tyler. Bref, après m’avoir décroché la mâchoire avec son premier single, Joey Bada$$ déboule cette semaine avec sa mixtape gratuite, qui recèle de petits diamants pour ceux qui aiment le hiphop qui claque, et qui va chercher ses sonorités autre part que dans les erztatz de beats Guetta-style peuplant nos tympans actuellement. Sur des prods et des face-b de MF Doom, Dilla ou Lord Finesse notamment, histoire de citer les plus connus, ou de quelques perles balancées par des potos de son collectif pro.era, le bonhomme n’évite pas les erreurs de jeunesse et quelques titres dispensables, mais balance surtout de vrais bombasses (Survival Tactics, Funky Ho’s, Righteous Minds, Where it’s at, Killuminati, Hardknock…)

Doseone disait en interview qu’une nouvelle scène jeune et bourrée de charisme commençait à perler dans le hiphop américain, et ce Joey Badass en fait clairement parti. Ca n’invente rien, ça ne repousse aucune limite, et ça regarderait presque un peu trop dans le rétroviseur… ? Certes, mais vu qu’à l’écoute de Survival Tactics, tu as envie de sauter contre les murs, de casser ton mobilier puis de sortir dans la rue pour embrasser toutes les passantes, tu te dis que prendre ton pied avec un morceau sans penser à autre chose, c’est déjà plutôt bien.



A télecharger gratuitement ici : http://www.livemixtapes.com/download/17524/joey_bada_1999.html





Joey Bada$$ – Survival Tactics feat Capital Steez





15 Titres – Pro.Era

Dat’

Facebook




Tags: , , , , , ,

Clams Casino – Instrumental Mixtape II

Posted in Les Autres on June 5th, 2012 by Dat'


Smoke & Bass



L’homme de 2011, le chouchou de ses dames qu’est Clams Casino, qui a posé sa patte sur bien des productions de hiphop l’année dernière, notamment grâce à ses cinq ogives nucléaires placées dans la mixtape/album d’Asap Rocky, déboule sans prévenir et nous refile bien sympathiquement une nouvelle fournée gratos d’instrues aux petits oignons.



L’année dernière, on déplorait l’absence de I’m God dans la première compile Instrumental Mixtape, de loin l’une des plus belles productions de Clams Casino, et qui avait rendu acceptable ce cramé de Lil B dans bien des tympans. Réjouissons nous, la voila enfin, nous allons tous pouvoir nous droguer avec le sourire ! On retrouve aussi les instrues filées à Asap, dont le monstrueux Palace, intro et highlight de l’album du new-yorkais, et l’excellent Bass (qui porte parfaitement son nom), ainsi que des remixes liés à Lana Del Rey et le bien cool Washed Out. Sans oublier les excellentes instrues conconctées pour Main Attrakionz, Mac Miller, Lil’B ou The Weeknd (qui se démarque un peu des autres). Pour ceux qui cherchent “Demons”, elle était déjà dans la compile Instrumental Mixtape I, sous un autre nom (Numb).

Bref, si Instrumental Mixtape II ne bénéficie plus de l’effet découverte de 2010/2011, elle aligne de sacrés bijoux, pour pas un rond, et est dans sa globalité meilleure que le premier opus, qui s’affaissait un peu dans sa deuxième moitié. Tout en prouvant que Clams Casino ne cartonne jamais autant que quand il concocte des productions complètement camées pour des Mc (en atteste son ep solo en demi-teinte de l’année dernière).



Du Bonheur à choper gratuitement ici : https://twitter.com/clammyclams/status/209749569607696387


Chronique de Clams Casino – Instrumental Mixtape I ici




Clams Casino – I’m God





Asap Rocky – Palace (prod Clams Casino)





Dat’

Facebook




Tags: , , ,

En mai, télécharge ce qu’il te plait

Posted in Les Autres on May 3rd, 2012 by Dat'


Mr Oizo, Clams Casino & The Avalanches



Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre le 26 et le 27 avril, mais trois de mes artistes que j’aime d’amour ont décidé de foutre en téléchargement gratuit des mixtapes ou des Ep.




Mr Oizo ne semble pas s’être remis de son Stade 2, et nous offre ce qu’il semble être des chutes de son dernier album (chroniqué Ici). Encore une fois, on a l’impression d’écouter un débat présidentiel entre deux pingouins cocainés, et si l’on ne peut pas éviter certaines tracks frolant le grand n’importe quoi (Peehurts… ok mec, tu as oublié de prendre ton dogmatil), il y a aussi des morceaux foutrement classes, comme le super pimp Stade 3 (aka du Mr Oizo en mode cadillac à Miami), ou l’énorme Textes, imparable, qui peut foutre une sacrée gaule (tu les sens les synthés malsains dans ton bassin?).

Le tout est à télécharger sur le tout nouveau site de Oizo, qui mérite un coup d’oeil lui aussi, avec un truc marrant dans chaque recoin… : http://www.oizo3000.com/




The Avalanches est un groupe qui n’existe plus que dans les mémoires des plus vieux, le dernier (et seul) album des australiens étant sorti il y a plus de 11 ans (?!!?!), et qui est pour moi un grand classique de la musique actuelle, qui était incroyable à l’époque et qui le restera encore dans quinze ans (chroniqué ici). Pourtant, on peut voir parfois quelques news surgir sur un éventuel LP, annoncé la première fois il y a bien 7 ans (?!!?), et en phase de mastering ces temps ci (il arrivera donc peut etre dans 2 ou 3 ans). Et sans crier gare, il semble, (après une enquète de longue haleine de pitchfork) que The Avalanches ait balancé il y a peu une compilation remplie de vieux morceaux bien gloomy, de pop-folk song enfumées et autres comptines parfaites pour se droguer et finir la nuit à l’hôpital après un lavement d’estomac. C’est clairement destiné pour des écoutes situées entre 3 et 4 heures du matin

Le tout à télécharger ici : http://www.pinchyandfriends.com/?id=77&url=sleepy-bedtime-mix-for-young-ones




On finit par mon chouchou Clams Casino et ses instrues que l’on croirait sorties d’un paquet de coton édition luxe. Ce type pond certaines des meilleures productions du hiphop indé (enfin plus vraiment) actuellement, et balance pour la BBC un parfait petit mix mélangeant saveurs Asap Rocky et tracks inédites. C’est ouaté en diable, tu nages dans les nuages, en âge de tiser tout ce que tu peux pour tenter de rejoindre le beatmaker, bien trop haut dans les cieux pour le commun des mortels. A l’instar de son Instrumentals Mixtape (chroniquée ici), on risque de voir certains inédits être chevauchées par des MC américains, et c’est tant mieux, Clams Casino n’est jamais meilleur qu’entouré de rappeurs.

Le tout à télécharger ici : http://prettymuchamazing.com/mp3/the-evolution-of-clams-casino




Dat’

Facebook




 

 


Cooler Than Cucumbers – Salade de Concombres volume 1

Posted in Les Autres on April 5th, 2011 by Dat'


La tête qui flotte



Ce n’est pas parce que je vais bientot crever à cause d’une centrale que l’on essaie de colmater avec fromage fondu, qu’il ne faut pas mettre en lumière les projets intéressants, surtout quand ils sont mitonnés avec passion. Le label qui va changer nos vie, Cooler as Cucumbers, vient de sortir une mixtape-free-compilation-marathon-encyclopédique de 34 morceaux ( !!!) au moins aussi foisonnante et opulente que nos Hit Machine volume 5 summer édition double disque de la grande époque.

Ici, pas d’Ophélie en collants filés ni mini-jupes en jeep sur playback. CTC Record nous file une pachydermique compilation de morceaux flingués, naviguant entre (beaucoup de) hiphop crasseux, électronique cramée, indie sous rivotril, et autres expérimentations pas piqués des hannetons. Pour, bien évidemment, un résultat émotionnellement mouvant.


C’est parceque qu’il y a des têtes du Hiphop underground (Ceschi, Walter Gross…), des artistes de la maison (Absurd, Murmur Breeze…), un japonais enragé (Kaigen), des artistes que je ne connais pas mais qui ont des noms trop biens (Mouse Kills Tiger, Pierre The Motionless…) et mon pote Felicis, avec qui j’ai prevu de faire une release party sur un immeuble de Tokyo (avec piscine, des bikinis, les invités qui arrivent en hélico, tout ça) le 3 novembre 2018.

Voila, 34 morceaux donc, un artwork qui démonte et deux heures en compagnie d’une musique chaotique et champêtre. R-Kelly a déjà annoncé vouloir participer à la prochaine compil’, et c’est bien normal, vu que le label, avec des projets pareils, va brasser de la grosse monnaie dans les années à venir. Surtout qu’elle est gratuite, cette compile.


A Telecharger Ici : http://ctcrecords.bandcamp.com/album/salade-de-concombres-vol-1








Dat’





Top 2010 des Blogueurs : Quand 60 blogs musicaux font leur top

Posted in Les Autres on December 16th, 2010 by Dat'


Tons of Friends



En voila une idée sympathique. Donc 60 sites internet et blogs musicaux, tous tellement trop bien que même Pitchfork est jaloux, se sont dit que cela allait être génial de se battre jusqu’à la mort pour faire un top de l’année 2010. Enfermés dans une cave pendant un Weekend autour d’un facétieux fichier excel, avec interdiction de bouffer tant que nos 60blogs ne s’étaient pas mis d’accord. Apres trop de violence, et une trentaine d’hypoglycémies, on a réussi à trouver un consensus (grâce à un système de point en fait). J’avais oublié mon fusil à pompe donc le Flying Lotus est malheureusement devant le Mount Kimbie (ah!) mais le tout est quand même drôlement représentatif et hétéroclite. Et en plus il y a plein de disques avec des cercles comme artwork, donc c’est un top esthétique. C’est le top des blogueurs francophones, c’est beau :



Le Top Blogueurs 2010 : La sélection des meilleurs albums de l’année

15 en 2008, 37 en 2009, nous sommes cette année 60 blogueurs musiques francophones à vous présenter au travers d’un classement commun les 20 albums qui nous auront collectivement le plus marqué en 2010. En espérant en toute humilité vous permettre de redécouvrir certains disques ou mieux d’en découvrir de nouveaux…

The Radio Dept - Clinging To A SchemeThe Radio Dept – Clinging To A Scheme

Branche Ton Sonotone : Les suédois de The Radio Dept. creusent le sillon d’une pop douce et fantomatique avec un acharnement de surdoués. Leur dernier opus a la couleur d’un coucher de soleil sur un lac scandinave : mélodies diaphanes, tourbillons distordus et rythmiques hypnotiques sont au rendez-vous d’un album qui a un goût d’insaisissable. Un charme nordique, à la fois enjoué et nostalgique, distant et incroyablement émouvant. A lire la critique du Golb et de Branche Ton Sonotone

En écoute sur Spotify

Syd Matters	- BrotheroceanSyd Matters – Brotherocean

La musique à Papa : Mon histoire avec Syd Matters ? Cela me rappelle ces filles que l’on rencontre comme ça au hasard d’une soirée et auxquelles on n’attache d’abord pas vraiment d’importance. Pas qu’elles soient moches, loin de là, mais on les trouve un peu …chiantes, manquant de fantaisie. Et puis, un jour, c’est la révélation. On ne comprend pas vraiment pourquoi : est-ce nous qui avons changé ou est-ce elles ? En tout cas, "Brotherocean" a résonné comme une évidence. Comme s’il n’y avait rien eu avant. Et tant pis, s’il n’y a rien après… "A moment in time ", comme disent les anglais. A lire la critique de Rigolotes chrOniques futiLes et insoLentes et de So Why One More Music Blog

En écoute sur Deezer

Deerhunter - Halcyon DigestDeerhunter – Halcyon Digest

Esprits Critiques : Réussir un mélange est une chose compliquée. Si vous mélangez des couleurs dans un verre, il y a des chances que vous obteniez un cocktail maronnasse peu appétissant. La musique de Deerhunter, ça pourrait être ça. En mêlant de la noirceur, du son brut, du kraut, des mélodies presque pop et un son aquatique, le risque de gloubiboulga est présent. Pourtant, la bande à Bradfortd Cox a (encore) livré une œuvre subtile et unique, et arrive (encore) à polir un genre qu’il faudrait créer pour eux. Ils savent en tout cas faire monter une ambiance en neige, profiter de ce son vaporeux pour que le brouillard précipite en averse et mener vers une fusion encore plus fluide entre l’écriture et le son. A lire les critiques de Tasca Potosina et de Ears Of Panda

En écoute sur Spotify

Pantha du Prince - Black NoisePantha du Prince – Black Noise

Playlist Society : "Black Noise" est un lac perdu dans les montagnes : derrière son romantisme pictural et ses sonorités enivrantes et apaisantes se cachent les traits des tornades à venir et des rayons du soleil qui comme chez Turner caressent les tragédies. Les mélodies électroniques de Hendrik Weber nous guident alors dans la taïga, se dérobent et nous abandonnent face à l’aurore boréale. A lire la critique de Pop Revue Express et le live report de Rigolotes chrOniques futiLes et insoLentes

Joanna Newsom - Have One On MeJoanna Newsom – Have One On Me

Brainfeeders & Mindfuckers : Joanna Newsom ne s’impose jamais nulle part. Elle se fraie un chemin délicatement, avec grâce, avec le temps de son côté. Elle effleure du son de sa harpe, comme une caresse derrière l’oreille, sa voix est devenue satin, mais au fond, rien n’a changé. Elle reste impossible à apprivoiser, toujours insaisissable. Elle s’échappe par tous les détours, dans cette forêt qu’elle dessine en trois disques et quelques chansons. Il suffit donc d’être patient, de la laisser s’approcher peu à peu, puis de se plonger entièrement dans la mystique lumineuse de "Have One On Me". Alors Joanna Newsom devient cette amie imaginaire qui ne peut sortir que d’un rêve. Mais tout est bien réel. A lire les critiques de Playlist Society et de Listen See Feel

Mount Kimbie - Crooks & LoversMount Kimbie – Crooks & Lovers

Chroniques Automatiques : "Crooks & Lovers", trop court, bancal mais pourtant tellement maitrisé, contient des morceaux frisant la perfection, qui dragueront tous les cœurs sensibles. Mélancolie electronica matinée de rythmes 2-step, Mount Kimbie, c’est surtout mini-jupes et
arcs-en-ciel, bitume et claquements de doigts. Bonheur. A lire les articles de Brainfeeders & Mindfuckers et de Musik Please

Cougar - PatriotMGMT – Congratulations

Laisseriez-Vous Votre Fille Coucher avec un Rock-Addict ? : MGMT avait réussi à prouver sa capacité à coller quelques tubes imparables au milieu d’un album fadasse. Le "toujours difficile deuxième album" en est l’antithèse : pas de morceau direct (hormis l’imparable Brian Eno) mais un album fabuleux de complexité, de richesse, une pièce montée de folie(s) et de "plus" qui jamais ne touchent au "trop". Si c’est ça l’avenir du space-rock (ou du prog), on signe des deux mains, et on attend la synthèse en sifflotant "Flash Delirium". A lire les critiques de Des Oreilles dans Babylones et du Golb

En écoute sur Spotify

Zola Jesus - StridulumZola Jesus – Stridulum

Unsung : Pour la première fois, Zola Jesus s’est enregistrée en studio, entourée de musiciens professionnels. Cette production soignée met surtout en valeur sa voix profonde, ce timbre légèrement rauque à donner des frissons, renforcé par la réverbération, l’atmosphère angoissante entre rythmiques 80’s, piano entêtant, et des textes emprunts de doutes, d’espoirs fragiles, et de complaintes mélancoliques. Cet émouvant "Stridulum" révèle une jeune artiste talentueuse. A lire les articles de Little Reviews et Toujours Un Coup d’Avance !

Gil Scott Heron - I'm New HereGil Scott Heron – I’m New Here

Arbobo : Une histoire d’ange déchu, une histoire vraie. Une histoire de phoenix, de père putatif du rap extrait de tôle par un producteur aux doigts d’or. Il a serré la main du diable, le bougre. Gil Scott-Heron vient peut-être de publier son plus bel album, le plus noir, creusé à mains nues dans le bitume crasseux de New York. Ca saigne, ça saigne mais c’est vivant. C’est palpitant. A lire les critiques de My(Good)Zik et du Choix de Mlle Eddie

En écoute sur Spotify

LCD Soundsystem - This is HappeningLCD Soundsystem – This is Happening

I Left Without My Hat : James Murphy a beau s’en amuser et assurer le contraire ("You wanted a hit, but that’s not what we do"), ses Lcd Soundsystem, tout en popisant leur propos, n’auront pas franchement changé leur fusil d’épaules avec "This is Happening", troisième et ultime album du groupe. Continuant de rendre hommage à la musique contemporaine par divers emprunts voulus ou fortuits (du Velvet Underground par ci, du Bowie par là), "This is Happening" est un disque aux contours rock, aux beats toujours synthétiques, mais à la vision globale très pop. Surtout, il n’est rien de moins qu’une belle épitaphe pour une des aventures discographiques les plus passionnantes et emballantes de ces dix dernières années, au fronton de laquelle le mot plaisir semble avoir été gravé en lettres d’or. A lire les critiques de Chroniques Automatiques et La Musique à Papa

En écoute sur Spotify

Sufjan Stevens - The Age of Adz Sufjan Stevens – The Age of Adz

Ears of Panda : 5 ans après Illinois, Sufjan Stevens nous revient, non sans quelques doutes, avec son projet le plus personnel et sûrement le plus risqué. Retrouvant ses premières amours pour la musique électronique sans abandonner pour autant son goût pour la pop baroque, le compositeur de 35 ans accouche d’un disque pour le moins étonnant. Le génie détruit pour mieux reconstruire et nous offre cet album d’un genre nouveau; à l’ambition démesurée, aux sons hachés, rugueux, épileptiques même, sans perdre jamais de sa superbe. On retrouve alors, dans l’essence même de ce disque, ce doux rêveur toujours en perpétuel mouvement, qui nous avait laissés sans nouvelles depuis bien trop longtemps. A lire les critiques de Esprits Critiques et Brainfeeders & Mindfuckers

Flying Lotus - CosmogrammaFlying Lotus – Cosmogramma

So Why One More Music Blog : Le prodige originaire de la Cité des Anges s’affranchit sur ce troisième album des formats classiques en terme de durée et des carcans trop étroits d’un genre que l’on définissait comme l’abstract hip-hop. Entouré de musiciens talentueux et confirmés, élégant dans son costume de chef d’orchestre qui lui sied à merveille, il dirige des micro-symphonies aussi organiques qu’électroniques, laissant parler son héritage et s’exprimer sa fibre jazz. A lire les critiques de De La Lune On Entend Tout et de Nuage Noir

En écoute sur Deezer

Caribou - SwimCaribou – Swim

Pomme de Pin : Hypnotique et viscéral, réfléchi et instinctif, cérébral et dansant, sur "Swim", Caribou mêle boucles électroniques et rythmiques tribales et en profite pour réconcilier la tête et les jambes. L’expression Intelligent Dance Music reprend des couleurs et en une tournée tellurique, toutes batteries dehors, Dan Snaith fait mentir tous les clichés sur les mathématiciens. A lire les critiques de Five Minutes et So Why One More Music Blog

En écoute sur Spotify

Owen Pallett - HeartlandOwen Pallett – Heartland

C’est entendu : Débarrassé de son pseudo geek à souhait (Final Fantasy), Owen Pallett brandit l’étendard de son patronyme civil comme le symbole d’une ambition enfin assouvie. Auto-proclamé Seigneur Divin du Royaume de "Heartland", il décore cet univers d’arrangements subtilement magnifiques et réalise un chef d’oeuvre pop dont la "lecture" révèle une mise en abyme homo-érotico-créatrice digne de tous nos louanges. A lire les critiques de Feu à Volonté et de Ears Of Panda

En écoute sur Spotify

Janelle Monae - The ArchAndroidJanelle Monae – The ArchAndroid

Le Gueusif Online : Une torpille de soul-funk qui n’oublie pas d’être outracière, voire parfois un peu kitsch, mais qui détonne certainement dans le paysage musical monochrome de cette année 2010. Une voix, une présence et un talent à suivre, que ce soit en studio ou en live, où toute la classe de Janelle Monàe resplendit. A lire les critiques de With Music In My Minds et Music Lodge

En écoute sur Spotify

The Black Keys - BrothersThe Black Keys – Brothers

Le Choix de Mlle Eddie : Ô Dan Auerbach que ta voix est belle ! "C’est pour mieux te régaler", pourrait-il me répondre. Le duo d’Akron s’autorise tout sur cet album : rock, blues, pop et même soul, avec une production qui n’a jamais été aussi bonne. Un poil trop lisse, diront certains, par rapport à ses prédécesseurs. C’est vrai, mais ce qu’ils perdent en abrasivité ils le gagnent en diversité. Et Auerbach n’a jamais aussi bien chanté. Ce Brothers, c’est la grande classe. A lire les critiques de La Quenelle Culturelle et du Gueusif Online

En écoute sur Spotify

Beach House - Teen Dream.Beach House – Teen Dream

Hop : Beach House tutoie enfin les sommets avec ce troisième album. Plus faciles d’accès, plus immédiates que par le passé, les chansons de Beach House brillent ici par l’éclat des mélodies, par la beauté triste et bouleversante des arrangements assez somptueux que l’on trouve tout au long de ces dix hymnes à la mélancolie qui évoquent la froideur d’une piste de danse au petit matin. A lire les critiques de Between The Line Of Age et du Choix de Mlle Eddie

En écoute sur Spotify

Four Tet - There is Love in YouFour Tet – There is Love in You

Good Karma : Obsédant : c’est le moins que l’on puisse dire de ce cinquième album de Kieran Hedben. Très loin de son groupe de post-rock Fridge, l’Anglais a choisi la musique électronique pour s’exprimer en solo. En résulte un disque inspiré par le jazz, la house et l’electronica. Il y livre des compositions aussi bien dansantes qu’introspectives, à l’inspiration et la production impeccables. Lumineux. A lire les critiques de Chroniques Automatiques et de I Left Without My Hat

En écoute sur Spotify

Swans - My Father Will Guide Me Up A Rope To The SkySwans – My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky

Where Is My Song : A l’heure des come backs périmés et après 13 ans de silence, les Swans réactivés offrent un album magistral, oppressant, monolithique, volontiers misanthrope, beau comme un mensonge et sale comme la vérité. Une rigoureuse apocalypse. Bande son idéale pour la fin du monde civilisé, que l’on peut désormais attendre avec sérénité. A lire les critiques de Playlist Society et du Golb

En écoute sur Spotify

Gonjasufi - A Sufi and a KillerGonjasufi – A Sufi and a Killer

Des Oreilles Dans Babylone : Sans aucun doute possible l’ovni musical de 2010, Sumach Ecks a surpris tout le monde. Débarqué de nulle part bien qu’actif depuis les années 90, il est sorti de son désert de Mojave parrainé par Warp pour nous livrer un disque intemporel et inclassable. Soul chamanique, hip hop dérangeant, rock bordélique, chaque plage de cet objet unique accouche d’un genre nouveau. Il y a tant d’inventivité et d’imagination dans cet album qu’il est impossible d’en faire le tour en moins de cent écoutes. Passer à côté serait une erreur monumentale. A lire les critiques de Chroniques Electroniques et de Les Insectes sont nos amis

Les participants au Top des Blogueurs 2010 :

Alain de Soul Kitchen, Anakin de Attica Webzine, Arbobo de Arbobo, Benjamin F de Playlist Society et de Ricard SA Live Music, Benjamin L de Le Transistor, Benoit de Pop Revue Express et de Hop, Catnatt de Heaven can wait, Cedric de So Why One More Music Blog, Daniel de Listen See Feel, Dat’ de Chroniques Automatiques, Dr Franknfurter de The Rocky Horror Critic Show, Dragibus de Les insectes sont nos amis, Eddie de Le Choix de Mlle Eddie, Edouard de Ears of Panda, Ed Loxapaq de Chroniques Electroniques, Elliott de Weirdbrowser, Neska de Adiktblog, Fabien de Kdbuzz, GT de Music Lodge, Gui Gui de Les Bons Skeudis et du Mellotron, Guic’The Old de Laisseriez-Vous Votre Fille Coucher avec un Rock-Addict ?, Jimmy de Nuage Noir, Joanny de Discobloguons, Joe Gonzalez de C’est entendu, Joris de Tasca Potosina, JS de Good Karma, Ju de Des Oreilles Dans Babylone, Julien LL de Des Chibres et Des Lettres, Junko de Unsung, Laure de Not For Tourists, Laurent de Rocktrotteur, Leroy Brown de I’ll give her mélodies, Marc de Esprits Critiques, Martin de Branche Ton Sonotone, Matador de Between The Lines Of Age, Michael de Crystal Frontier, Mmarsup de Little Reviews, Myriam de Ma mère était hipster, Nathan de Brainfeeders & Mindfuckers, Nicolas de Soul Brotha Music, Olivier de Feu à Volonté, Olivier R de Where Is My Song, Paco de De La Lune On Entend Tout, Paul de Pomme de Pin, Pauline de E-Pop, Pierre de Musik Please, Rod de Le Hiboo, Romink de My(Good)Zik, Sabine de With Music In My Mind, Sfar de Toujours un coup d’avance !, Ska de 7 and 7 is, Sunalee de Bruxelles Bangkok Brasilia, Sylphe de Five-Minutes, Systool de Le Gueusif Online, Thibault de La Quenelle Culturelle, Thomas de Le Golb, Twist de I Left Without My Ha, Vincent de La musique à Papa, Violette de Rigolotes chrOniques futiLes et insoLentes, Xavier de Blinking Lights

Chef de projet : Benjamin F / Identité visuelle et design : Laurent / Communication : Romink, Sylvie et les Waaa / Porte-paroles : Arbobo et JS

Plus de tops : le classement de GT sur Music Lodge


Rhythm Droid – Zingaro Remix and more…

Posted in Les Autres on December 11th, 2010 by Dat'


Sundown / Sunrise (attention, article corporate)



Faire une chronique ne serait pas super pertinent, car Rhythm Droid est un pote. Deja que ces pages ne débordent pas d’objectivité. Mais il fallait que j’en parle d’une façon où d’une autre. Sur le nouveau LP du grand Shinichi Osawa, constitué de remix de son SO2 sorti en début d’année au Japon, il y justement un remix de Droid, sur le morceau Zingaro. Et que ce remix démonte. Malgré toutes les contraintes, il arrive à casser le coté cabotin et bourrin de l’original pour filer vers un truc épique-émo dingue, après une introduction piège. Cela ne s’arrête plus de filer vers le ciel.

Rhythm Droid, c’est un mec qui deviendra important, parce que trop talentueux pour rester dans l’ombre. Parce qu’il n’y en a pas deux non plus. Cet américain a arpenté Tokyo pendant des années, vivant dans le cœur d’Harajuku. Un des seuls de la mégalopole à faire des lives 100% hardware. A se trimballer 15 kilos de matos (boite à rythmes, synthés, basslines) à chaque fois, et assurer un live 1 heure sans se planter. A balancer des refontes presque christiques de Nightcrawlers ou le Can You Feel It de Mr Fingers. Quand il scande les lyrics, il est prophète. Il a joué dans tous les clubs crades de Tokyo. Il a fait des lives sur les toits. Il a produit des tracks dans sa piaule pendant des années. Il construit des instruments complètement cramés, ou se façonne carrément sa propre Roland 303 maison. Manque de pot, si Tokyo est clairement la terre promise pour la création et la folie, ce n’est pas forcément celle permettant de vivre de sa musique. (Le systeme des live-house japonaises étant bien particulier) Alors il va arpenter Berlin à partir de 2011, et si vous vivez en Allemagne, vous avez une putain de chance.

Un jour, ce mec m’a dit “Quand j’étais aux USA si tu m’avais dis que je me baladerais un jour avec des lunettes sans verre sur le nez, et des pantalons déglingués à la mode Harajuku, je t’aurai foutu mon poing dans la gueule. Mais maintenant, tous ces trucs, je ne peux plus m’en passer, parce qu’en vivant ici, tu es obligé de tomber dedans”. Rhythm Droid, c’est surement le mec que j’ai croisé qui a le plus pigé la vie à Tokyo. Qui me l’a le mieux expliqué aussi. Parce qu’il ne vivait pas dans cette ville, il vivait avec.  Elle est partout dans sa musique. Mais comme pour les lunettes sans verre, R.Droid s’adapte à tout, et ses morceaux transpirent Detroit, l’esprit de Chicago, mélancolie electronica voir même une pointe de French electro. De Rhythm Droid, on en reparlera dans ces pages l’année prochaine. En attendant, il faudra écouter ad-nauseam ce morceau, qui démonte.


—————————-


Declaration of bias: Rhythm Droid is a friend. Maybe we shouldn’t be writing about him, but we have to talk about him one way or another. The new LP by the legendary Shinichi Osawa is a remix collection of his last album SO2 (released early 2010). On this new remix LP, there’s a remix by Rhythm Droid. And this re-imagining is neat, killing the whimsical circus atmosphere for an epic and emo progressive track.

Rhythm Droid is a guy who’ll be important someday, ’cause he’s much too talented to stay in the dark. He’s an American, who lived in Tokyo, in the heart of Harajuku, for years. One of the last to still do 100% hardware lives – carrying 15 kilograms of rhythm boxes, synths and all the rest, every fucking time, and doing a one hour live without a single little mistake. Live on the wire. Playing his own versions of Nightcrawlers or Mr Finger’s Can You Feel It; when he spouts the lyrics, he’s a prophet. He’s played from the dirtiest clubs in Tokyo to the most-hyped. Played lives on roofs in Shibuya. In his room, he produced more tracks on his own than bullets in a Rambo movie. Built his own fucked up electronic devices, his own homemade Roland 303. Unfortunately, if Tokyo is absolutely the best place on earth for creativity and an open mind, it’s not the best town to live on money from your music. Damn concert system. So he’s off to Berlin for a while, and if you’re living there, you can consider yourself a lucky bastard.

One day, Rhythm Droid told me “When I was living in the USA, if someone had told me I’d wear fake glass-less glasses and crazy colourful pants, I would have punched him. Now I can’t live without all this stuff, because when you live in Tokyo, you have to fall for all the freedom and craziness”. He’s surely the guy I’ve met who understands Tokyo the best, or at least, could explain Tokyo to me in the best possible terms. He wasn’t living inside Tokyo but with it, and in his music you can feel Tokyo everywhere. But, like he is for fake glasses, RD is open to everything, and his tracks are sweating Detroit, Chicago, electronic melancholia and even some dirty French house. We’ll talk of him again in these pages. Until then, just listen ad-nauseam to this really cool remix:



Rhythm Droid – Zingaro Remix :


Shinichi Osawa – Zingaro (Rhythm Droid Remix) by SO2 REMIXES



Plus un live improvisé sur un toit d’Harajuku que j’avais pu filmer il y a quelques temps, de sa serie Live Techno Jam, c’était dangereux pour ceux qui ont le vertige mais les nostalgiques apprécieront le morceau  :






Rhythm Droid bonus pics :



Photos, text & video by Dat’

English saviour is Darren_w

Rhythm Droid myspace : http://www.myspace.com/rhythmdroid/

and youtube channel



Chroniques Automatiques, Blogotheque, Crooks & Lovers…

Posted in Les Autres on August 14th, 2010 by Dat'


Les ChroAutomatiques à emporter…



Hop, le site s’incruste sur la Blogo. Depuis hier, on peut retrouver mon article de Mount Kimbie sur le site de la Blogotheque. Ce qui, en plus d’être un honneur, fait drôlement plaisir… :


http://www.blogotheque.net/Crooks-Lovers-etc





Dat’



Goûte mes disques / Nil Hartman – Goûte Mes Mix 5

Posted in Les Autres on July 13th, 2010 by Dat'


En attendant comme des dingues que Nil Hartman sorte un album qui va sauver le monde et euh… voler ton coeur, le monsieur balance sur Goûte Mes Disques un mix à downlander gratuitement, avec une tracklist de rêve (Du Few Nolder, du G-sides et le U-ziq theme, on ne peut qu’être client). C’est beau, éclectique, aérien, avec aussi un peu de club et de gloss, bref, plus que recommandable, à chopper sur le site, (qui décidemment choisi bien ses artistes, apres Raoul Sinier, et Starkey entre autres…), le tout par ici :

http://www.goutemesdisques.com/dossiers/id/goute-mes-mix-5/



En espérant que l’album de Nil Hartman arrive en fin d’année…


Dat’


Adikt Blog – Ninja Tune

Posted in Les Autres on July 13th, 2010 by Dat'


Hey, dans hautement recommandable blog de mon compère Adikt, il y a une petite compilation officielle/légale (exclusive, excusez du peu) labellisé Ninja Tune, à télécharger gratuitement. Une bonne manière de revisiter en quelques titres classiques le catalogue Ninja, avant la sortie de la gargantuesque box pour l’anniversaire du Label, tellement imposante et complète qu’elle ferait passer l’intégrale dvd du seigneur des anneaux pour un cadeau de paquet Frosties.


Le tout par ici : http://adiktblog.blogspot.com/2010/07/ninja-tune-xx-box-festival-ninja-tune.html



Dat’