Animal Collective – Merriweather Post Pavillion



If this disc was a chick, I would die for a fuck








Gang Gang Dance en fin d’année dernière, et Animal Collective pour ouvrir ce mois de janvier. Le réveillon ne pouvait pas être mieux entouré. On ne va pas refaire une dissertation sur Animal Collective, qui avait illuminé 2007 avec un excellent album, Strawberry Jam, et une sublime excursion solo d’un de ses membres, Panda Bear. Le groupe nous avait habitué à chaque disque, depuis quelques temps, à prendre le contre-pied du précédant d’une façon parfois violente, déboussolant les frileux de montagnes russes. Mais les albums étaient tous traversés d’une envie commune, d’une mission implacable, s’efforçant de dépecer la pop dans toutes ses diagonales, pour la plonger dans un écrin tribal-psyché-electro-folkonirique.

On se demandait comment les New-yorkais allaient pouvoir pousser le bouchon encore plus loin sans se répéter, après un Strawberry Jam de folie, ou se tourner vers une recette moins folle, qui décevrait presque à coup sur. Enfin, quand je dis “on”, j’exclu les chanceux aillant pu voir le groupe en live, ce dernier étrennant certains morceaux de ce Merriweather Post Pavillion depuis plus d’un an.



















Hop vous avez tous vomi à cause de l’artwork, normal. En plus vous tremblez en pensant à l’apocalypse dans les rayons de la Fnac, les gens tournant de l’oeil en masse à chaque passage devant l’album, répandant leurs viscères dans des sacs plastiques prévus à cet effet distribués à l’entré du secteur disque par un magasin prenant soin de ses clients. Meurtre de la rétine. Rassurez vous, cette illusion d’optique ne semble marcher qu’en louchant bien fort une fois le disque en main. Il faudra donc attendre l’édition vinyle pour pouvoir organiser de super puke party avec tous ses amis, après avoir accroché le disque au mur. Il est de plus déconseillé de montrer le tout à un enfant, ou à quelqu’un qui est en train de conduire, contrairement à la très belle photo d’intérieur contenant un Tracklisting illisible (sauf si on le tient à bout de bras, en plissant les yeux, avec une lampe braquée dessus). Encore une expérience surprenante, merci Animal Collective.


En fait, je voulais essayer de me la jouer branleur prenant de la distance devant un disque qui subjugue tout le monde, mais je n’y arrive pas. Parce que j’ai été littéralement enchanté par ce disque. Enchanté… C’est un mot que l’on n’utilise pas assez souvent pour décrire son ressenti face à un disque, mais c’est celui qui convient le mieux, pour le coup. Enchanté, à sourire comme un con à l’écoute de certains morceaux. A faire budibidibiduuuu (c’est la mélodie d’un des titres ça) en allant pisser ou se faire un thé. A penser que dans le métro, on ne va pas pouvoir s?empêcher de trahir son écoute avec d’imperceptibles mouvements de la main. A pousser le bouton Mute de la Tv lors de la pub, pour mettre un ptit morceau histoire de. Un vrai gamin qui ouvre continuellement son cadeau.









Rien que le premier titre, In The Flowers illustre parfaitement ce sentiment. La première moitié, très aquatique, super calme, dérivée de Water Curses, laisse les voix fantomatiques se complaire sur des cordes cristallines. Ça tourne, ça bulle, on câline de séduisantes sirènes qui vous entraînent vers le fond l’air innocent. Et vlan, une fête foraine déboule, gigantesque, tourbillon d’accordéons et de manèges à chevaux détraqués par un beat hardcore. Au casque, l’effet est sublime. Mr Kite ressent les bénéfices de son Rivotril, c’est énorme, on plane comme un vieux camé qui serait tombé au milieu d’un dessin animé avec des clowns zombies qui mangent des enfants mais en fait tout le monde est cool car on se sent bien et c’est beau. Et les chants mêlés d’Avey Tare et Panda Bear donnent envie de chialer tellement c’est parfaitement placé. Quand tout se dérobe, on a les yeux qui brillent comme à l’entrebâillement de son premier Milky Way, le sol s’est fissuré, belle mandale.

Le pire, c’est que l’on a même pas le loisir de reprendre son souffle, le disque nous refilant le tube potentiel d’Animal Co, My girls, un morceau pop éthéré à la recette implacable : synthé vintage qui tourne dans l’air ad nauséam + handclaps claquant comme la mort + rythme sourd qui fait trembler la terre + refrain sublime qui pourra être chanter dans tous les coins de la terre avec le même sourire beat nous zébrant la gueule. I don’t mean to seem like I care about material things like a social status / I just waaaaant four walls and adobe slabs for my girls… Tout est clair comme de l’eau de roche, c’est juste un petit bijoux, je ne sais quoi dire d’autre. Peut être la chanson la plus pure d’Animal Co, celle qui pourrait jouir d’un statut incontestable, qui pourrait tourner pendant 150 ans, en se révélant comme dernier témoin de l’oeuvre du groupe, quand les radios existeront plus et que l’on écoutera la musique avec des seringues directement enfoncées dans les bras, ou par télépathie avec un récepteur greffé à coté du coeur.

Comment ne pas parler de Summertime Clothes, véritable correction, morceau completement fou, commençant sur un lit électro déglingué, presque dérangeant, avant de partir dans un trip pop Beatles à crever, imparable, avec une phrase enterrant toutes les divagations de hippies mises à bas depuis dix ans : I wanna walk around with you. Just you. C’est tout, mais c’est déjà énorme, ça nous fait partir dans une bourrasque tribalo-electro-pop à se griller les neurones, adieu colonne vertébrale, bonjour psychotropes en 256 couleurs.Ca tourne de partout, c’est super joyeux, t’as envie de prendre tes potes par les bras et de tourner en rond en te saoulant, tout en gueulant cette phrase greffée en mouvement perpétuelle dans le cortex, puis de partir avec ta bien aimé pour courir au ralenti dans un champ de blé brûlé par le soleil. Trop bon. Mais genre gigantesque.

Sinon Also frightened me scotche la gueule quand ils se mettent à hurler Are youuuu alsoooo frighteeennneeeed ? tellement c’est parfaitement et sublimement amené, Bluish se paie un moment frousse avec ses refrain à tomber entre deux couplets neurasthénicorgasmiques, et No More Running va tenter la pop chorale slow motionnée qui te fait perdre tout repère temps / espace, à l’instar de l’album de Panda Bear.











Daily Routine démarre en trombe, avec de grosses percus tribales, et un clavecin hystérique un peu irritant. Malgré ce dernier, on saute dans tous les coins, on pense se rouler à poil dans la savane entre deux lions affamés, mais le groupe se paye un bad-trip, tout se ralenti, pop-dub, un piano résonne d’une façon superbe, les synthés se transforment en ligne d’horizon, chute vers l’infini. Vous voyez les films où un mec, après une cavalcade en pleine nuit, vient de se faire tirer dessus à coté d’une rivière, il fait aaaarrrg puis il tombe dans l’eau, et alors il coule lentement en regardant le reflet de la lune qui s’échappe vers le ciel alors que lui se sent appelé inexorablement vers le fond mais en fait c’est parce qu’il peut plus nager car il a trop mal, des bulles montent de sa bouche vers la surface pour composer le dernier escalier de vie qu’il verra dans la sienne, alors il pense une dernière fois à sa femme qui s’est fait buté par ces fils de pute de la pègre et aussi à sa fille encore en vie, il espère que jimmy s’occupera bien d’elle mais en fait il s’en fout car son cerveau commence à déconner à cause du manque d’air et il se met à voir des formes bizarres et donc il est content, il sourit et il meurt en fermant les yeux et c’est la fin du film, tout le monde est triste mais heureux en même temps car c’est une putain de belle fin pour un film pareil ? Ben voila c’est un peu ça, Daily Routine

Guys Eyes se la joue pop completement déglinguée, avec ces saturations électro qui montent, qui montent, et qui rendent dingues, transe ralentie, avec un refrain toujours aussi beau, chorale de voix des deux chanteurs s’entremêlant, qui ne semblent n’avoir jamais aussi bien collés tout les deux, avant un What I want to completement libérateur et extatique, frôlant le tube de stade avec la petite mélodie rachitique distillé en horizon. Quand à Lion in a Coma c’est le gros délire tribal qui donne envie de se frotter contre les murs enroulé dans sa couette, pop sucrée, faire l’amour avec des lunettes violettes sur le nez en tapant des mains comme une otarie, avec ces voix toujours en plein concours professionnel de Scoubidou, avant l’imparable Lion in a coma / lion a coma ! que tout le monde voudra chanter en sautant par sa fenêtre.

Le disque fini sur l’ineffable Brother Sport, délire ahurissant tournant sur le web depuis des mois, énorme fusée hédoniste completement extatique, chanson pop parfaite qui va se transformer en délire rave tribal débilitant, avec ce tunnel de plus de deux minutes où la boucle de 3 secondes va se répéter à l’infini, jusqu’à nous rendre tous chèvre, mission lobotomisation. On n’a plus qu’à danser en bavant comme des nazes, retourner à l’état de primitifs en quête de shoot pour s’envoyer en l’air dans les airs avec n’importe qui d’assez fou pour nous suivre. Quand le groupe se remet à chanter, c’est le sourire le plus gigantesque qui nous étreint la gueule, des plumes de pleins de couleurs sur la tête, à remuer méchamment le croupion comme des dindons flippés à la veille de thanksgiving. Ultime.









Alors je vais faire comme tout le monde, ou presque. Dire que ce Merriweather Post Pavillion est un grand disque. Un truc halluciné, super joyeux, qui te transporte, qui te flingue, qui t’envoie où tu veux dans le ciel, l’univers et tout et tout. Qui alterne moments épiques, extatiques et splendides avec une cohérence impressionnante.
Un disque qui rassemble tout ce que l’on pouvait trouver de mieux à travers les essais du groupe, un truc qui transcende la pop, qui la casse, la compresse, pour recracher quelque chose de completement barré, d’affolant, d’absolu.


Qui sublime votre âme d’enfant, qui ravit, file la frousse et donne des ailes.









mp3 :


Animal Collective – Summertime Clothes clic droit / enregistrer sous










Animal Collective – My Girls











11 Titres – Domino
Dat’









  1. ShinobiOfGaming Says:

    Artwork efficace dans sa mission de bruler du nerf optique ^^. Excellent billet, comme d’habitude! Je note.

  2. Maximus1er Says:

    I don’t need lalala… I just waaaaaaaaaaant lalala doum doum tac :danse tout nu autour du feu en mangeant des chamalows bourré à la coke:

    Bon comme tout le monde je crois, je kiffe aussi.

    (Ta description de Daily Routine m’a bien fait marrer :nerd: )

  3. mdah, visiteur Says:

    Quand j’ai vu que t’avais posté la chronique de cet album, j’ai décidé de rattraper l’erreur que j’ai faite en jugeant le Panda Bear sur des extraits itunes et en négligeant les sorties suivantes de la troupe…

    résultat, je viens de m’enchainer Person Pitch, Strawberry Jam, puis Merriweather Post Pavillion au casque…et jcrois qu’il va me falloir qqes jours pour atterrir

    Même en aillant écouté uniquement ces trois albums du groupe, je suis assez d’accord sur le fait que MPP sublime la plupart des “principes” des deux autres disques
    Cependant, il gardent chacun une identité très forte je trouve, le Panda Bear avec sa rêvasserie en trompe l’oeil, Strawberry Jam avec son coté nerveux et schizo, et MPP qui se démarque à mes yeux par un type de folie plus…classieux, plus simple et plus direct que la confiture du précédent…plus beau

    merci pour la piqure de rappel, m.

  4. Lilyo, visiteur Says:

    J’ai découvert Animal Collective grâce à ce blog, la chro de strawberry Jam, et depuis c’est devenu de loin mon groupe préféré, j’ai écouté tous leur albums, EPs, singles, et j’adore tous ce qu’ils ont faits. Je me permet donc maintenant de t’écrire un commentaire pour te dire déjà merci, et également que tes chroniques sont vraiment puissantes. Celle-ci en particulier quoi, j’attendais trop cet album et c’est au delà de tout ce que je pouvais espérer, je sais pas si y’en a qui comme moi ont suivi l’évolution des morceaux à travers les videos des concerts sur Youtube, mais le résultat est vraiment extraordinaire à mon avis.
    Un putain de grand disque d’aprés moi! Et Brother sport est vraiment une pure tuerie…

    Merci en tout cas!

  5. lilyo, visiteur Says:

    ps: As-tu écouté leur remix de Mirando de Ratatat? Jle trouve assez génial aussi.
    Et j’aimerais bien savoir ce que tu penses d’un disque comme “Here come the indians”, jtrouve qu’il y a des passages dans MPP qui rappelle certains délires de Here come the Indians.

    peace

  6. Jaylinx Says:

    L’album de l’année. Alors que nous ne sommes qu’en Janvier ! M’enfin je doute fortement qu’un disque arrive à le surpasser cette année, chez moi en tout cas. My Girls, refrain de la décennie.

  7. wony, visiteur Says:

    Youuuuhouuu.

    Je me limiterais a ce commentaire tant que je n’aurais pas écouté la totalité de l’album 😀

  8. a3, visiteur Says:

    Album fou! J’aime vraiment beaucoup, c’est tout! Jvois pas quoi trop rajouté, à part que mes préférence vont pour Bluish, My Girls et Summertime Clothes! Vraiment un grand disque!
    Et belle chronique, merci, à la hauteur de cet album!^^

  9. Dat' Says:

    Shino ==} ah ouai, là ils ont fait fort, même si c’est moins probant en “vrai”

    Max1er ==} Concise et pertinente en plus hein ?

    mdah ==} ah oui, Des extraits pour Panda BEar, ce n’etait pas la meilleur façon de rentrer dans le disque. Perso j’ecoute toujours autant ce Person Pitch, que j’aime énormement. Hate de voir ce que le mec va repondre en solo maintenant… Et effectivement, chaque essai a sa facette, même quand on prend les plus vieux disques du groupe…

    lilyo ==} Merci, vraiment… Sinon j’adore Here come the indians, c’est un des albums preferé du groupe, même si je l’ai decouvert a posteriori de certains autres. completement fou ce truc. Le remix de Mirando est cool, mais j’ai un faible pour l’original quand même ^^

    Jaylinx ==} Je n’ai pas encore osé m’avancer là dessus, mais si ce disque n’est pas dans le trio de tête en fin 09, c’est qu’il y aura eu de vrais miracles musicaux…

    Wony ==} ahah ça veut tout dire… 😀

    a3 ==} Perso je n’arrive pas à me remettre de In the Flowers, que j’avais presque négligé au depart, trop occupé à ingerer My Girls ou Summertime Clothes !

  10. funky5, visiteur Says:

    de nouveau un super album de fou (folie)c’est décidé je vais me l’offrir pour 20frs (CH)a media markt je vais en profité pour commandé aussi gang gang dance histoire de virée complétement foufou.
    C’est incroyable sur le web on en parle partout(presque énervant) même les super gros groupe genre u2 madonna acdc ne bénéficie pas d’un tel engouement pour un groupe plutot experimental du jamais vu(ah oui peut être radiohead, NIN…)
    Espèrons que leur “folie” soit contagieuse est contamine quelques groupes,djs qu ils sortent de leur musique bien cadrée. L ANNEE COMMENCE BIEN HEY BONNE ANNEE!

  11. Aeneman Says:

    Hahaha…superbe chro comme d’hab quoi.
    En fait, Animal Collective me fait un peu penser aux Beatles à notre époque, le groupe de pop ultime (?), qui trascende un peu tous les genres et qui rassemble un peu tous les gens…

    A quelque part…on peut se méfier de ces animaux un peu trop rassembleurs (jeux de mots foireux spoted) qui sous couvert de hype et de chroniques ultra méga jouissives font ce qu’ils sont…
    …ceci dit, c’est pas demain la veille que ma grand mère du coin va se mettre à sauter autour du feu en écoutant ce disque et en fumant un bon gros pétard avec moi…quoique? xD

    Bah, si le précédent était déjà énorme (je m’en suis tjrs pas remis) et que celui-ci place la barre encore plus haut…je préfère pas imaginer.

    Faut VRAIMENT que ce foutu disque sorti ici bord**!! :@

  12. Ktin, visiteur Says:

    Magnifique! l’album ET la chronique!! j’en arrive à kiffer les titres sur lesquels j’ai moins accroché au départ… faut dire qu’il y a tellement de chansons mortelles dessus que la barre est placée très très haut tout au long de l’écoute!!
    Excellent concert également, les tubes du dernier bien sûr, mais aussi Leaf House et un Banshee Beat à tomber par terre Je n’écoute plus qu’Animal Collective en ce moment!! que me conseilles-tu pour enchaîner? il faut bien que je déscotche un peu ça devient flippant!!

  13. Dat' Says:

    funky5 ==> ah oui, il le faut le GGD, il est excellent… Je trouve ça bien que les medias s’enflamment pour ce genre de groupe,(à l’instar de Mgmt and co) c’est de plus en plus rare mine de rien…

    aeneman ==> toujours pas sorti dans ton coin ?!? pourtant le disque est (pour une fois) tres bien distribué…

    Ktin ==>ahah merci! pour enchaîner, tu veux dire dans le même style? perso je conseillerai jusqu’à ma mort le dernier Shugo Tokumaru, “exit” :

    http://www.gamekult.com/blog/datura333/95645/Shugo+Tokumaru+Exit.html

    Tu as bien de la chance de les avoir vu en concert en tout cas…

  14. Ktin, visiteur Says:

    ok! je vais jeter une oreille… qd j’aurai fini de bloquer!

    et pour en revenir à tes chroniques, au-delà de la musique dont elles traitent, c’est de l’art : techniques et détaillées, mais pas du tout académiques; personnelles et originales, et en même temps très parlantes pour les lecteurs.
    j’espère qu’avec cette oreille et cette plume tu gagnes bien ta vie à survoler la ville endormie pour récupérer des skeuds ds les ruelles (this is a private joke)

    Bref, Animal Collective seraient venus te chercher pour assister à leur concert s’ils avaient lu ça!!

  15. Dat' Says:

    J’ai longtemps attendu devant chez moi, mais ces salaud n’ont pas daigné passé me prendre avant leur live ! Il pleuvait en plus.

    Merci pour le reste du message, ça file un peu de courage. J’essaie de tenir le rythme, c’est pas toujours évident, mais garder le coté personnel et subjectif de ces articles est l’objectif premier !

  16. wony, visiteur Says:

    C’est bon, je l’ai enfin, et je l’écoute enfin en entier.

    Gros gros coup de cpeur pour : In the flowers, My girls, Summertime clothes et Brother Sport.

    Ah ca fait du bien Animal Collective, on a l impression d’avoir des arc en ciel qui coulent dans les veines (…).

    Je pense avoir une préférence pour Strawberry Jam, mais ca n’enlève rien à la qualité de ce disque. Ils ont encore frappé fort !!!

  17. Dat' Says:

    ahah c’est un epu ça pour le coup de l’arc en ciel… Il me serait difficile de faire une comparaison avec Strawberry (ou autres) tant ils semblent complementaires, mais le groupe a vraiment mis la barre haute là…

  18. janvier18 Says:

    Rien à faire, j’arrive pas.
    Je crois que je n’aimerai jamais AC, et c’est pourtant pas faute d’avoir essayé :/
    Je comprends pas l’engouement autour, rien ne me plait, bref, je suis complètement à côté de la plaque sur ce coup 😮

  19. Flysmoke Says:

    DISC OF THE YEAR! De toute façon, j’écouterai peut être rien d’autre…

    Je l’avais écouté à sa sortie, sans y prêter tant d’attention que ça, et je suis retombé dessus la semaine dernière, et là ça a été l’explosion. Totalement fou de My Girls et Bluish (je ne peux pas m’empêcher de gueuler pendant l’intro), et de tout le reste d’ailleurs. Du coup, ben je me suis payé la place pour le 19/03 à Lille. Chanceux que je suis…

    Très bon billet sinon, ça fait plaisir de lire quelque chose qui sort des sentiers battus.

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