Autechre – Exai


Amers Britons



Il y a plusieurs fils rouges sur ces pages, avec des artistes que je chronique à chaque (ou presque) sorties. Si j’ai abandonné pour Venetian Snares, tant le gars prend une pente dangereuse (à mon grand désespoir), je ne peux faire impasse sur les missives régulières de Mr Oizo, Clark ou Raoul Sinier. Mais un autre groupe revient dans ses pages tous les deux ans, histoire de nous faire sauter les neurones : Autechre. C’est assez difficile de discourir sur un groupe pareil, tant ce dernier déchaine les passions. Tu trouves ça merdique, on déversera les enfers sur ta gueule. Tu trouves cela incroyable, on te balancera que tu te masturbes sur des cliquetis inaudibles.

Et si Autechre reste l’un des derniers bastions Warp gardant une ligne directrice forte, sans jamais partir en couille (contrairement à une bonne partie du roaster actuel), il est difficile de ne pas admettre que le groupe anglais commence à avoir des problèmes d’équilibres depuis quelques sorties. Pour moi, Quaristice cristallise un tournant dans la “carrière” du groupe. Fini l’ère du monolithe implacable, de l’univers déplié sur de longues tracks frôlant les dix minutes. Quaristice se révélait être un LP ultra frustrant, contenant quelques tracks hallucinantes, mais aussi quelques reliquats dont nous nous serions bien passés. Ce disque était aussi l’entrée dans une promo quasi-incohérente, avec multiples éditions sortant en rafales, contenant tracks bonus / alternatives / remixées, noyant quasiment la sortie initiale, et dévoilant un sacré problème de sélection / synthèse (du label ou du groupe, on ne saura jamais). Oversteps continuera dans le mode tracks courtes, mais dans un moule plus mélodique, plus construit… puis sortir 3 mois plus tard un Ep plus long que 98% des LP peuplant la planète terre.

Beaucoup doivent apprecier la nouvelle direction prise par Autechre, qui n’abandonne pas ses fondamentaux (heureusement), mais qui les portent vers une musique plus directe (il faut le saluer), et vers des albums plus éclatés. Je dois dire que de mon coté, je regrette vraiment la structure “typique” d’un album d’Autechre d’il y a quelques années. Celui qui déboulait avec 8 ou 9 titres, tous plus longs qu’un bras, pour une durée totale de 65 minutes. Celui qui t’emportait dès la première seconde, pour te tabasser sans discontinuer, sans jamais te pousser à penser “tiens ce morceau, je n’aime pas, je le passe”. Attention, je ne parle pas de sonorité, de nostalgie, ni de la belle époque. Je suis bien conscient que l’on n’aura jamais plus de Tri Repetae ou d’Untilted. Je parle exclusivement de stature, de positionnement, avec un album pertinent de bout en bout, un disque qui te viole le cerveau sans discontinuer pendant plus d’une heure.

Autant dire qu’à l’annonce d’Exai, avec ses 20 titres au compteur, j’ai fais la gueule. Jusqu’à ce que l’on nous informe que le tout allait être un double album, et que pas mal de morceaux allaient tendre vers les 10 minutes.







Pour tout avouer, impossible de ne pas penser “pourquoi faire un double album de 20 morceaux, au risque de livrer quelques titres moyens bridant la cohérence du tout, plutôt que de fournir 9 ou 10 titres ultra solides ?”. Après écoute, je me pose encore cette question, tout en me protégeant les yeux pour éviter que mes rétines brulent devant l’artwork.

Alors je ne sais pas si c’est moi, si j’ai grandi, si je suis blasé, si j’ai trop écouté la radio. Mais sur ce Exai, il y a des morceaux qui ne passionnent pas. Des titres qui ne mènent à rien. Le problème, c’est que je n’arrive pas à savoir si c’est parce que le titre est réellement anodin, ou si c’est parce que j’accroche un peu moins aux délires claustro-experimentalo-déstructurés d’Autechre. Je me fais vieux peut être? Pourtant, quand j’écoute certains morceaux hystériques du groupe, je bande encore. Parce que même si c’était la tempête, ils allaient vers quelque chose. Pen Expers, c’était un putain de typhon. Mais ce typhon, il tendait vers la grâce, il avait une direction. VI Scose Poise, pour nos mamans, c’était juste un grincement bizarre. Sauf que le truc débouchait sur le paradis. Ca grinçait, c’était complètement hermétique. Mais même si tu te faisais malaxer pendant 9 minutes par des presses hydrauliques, au final, on te plantait des ailes d’anges dans le dos.
Alors que là, tu prends un truc comme Spl9, ça ne me donne pas du tout envie de m’envoler. Ni de chialer, ni de rêver, ni d’avoir peur. Ca m’impressionne, certes. Mais ça ne me transporte pas. J’ai l’impression de courir sans but, à tenter de sauver mes miches, poursuivi par un amas hallucinant de rythmes fous. Sauf que si je me mets à prendre mes jambes à mon cou, ce n’est pas pour me retrouver face à un mur en bout de course.

Runrepik, Prac-f et quelques autres, c’est un peu le même délire. On te tabasse, mais on ne t’explique pas pourquoi. On ne te donne pas de lueur d’espoir, par de rêve, pas d’émotion. De l’émotion, c’est pourtant le plus important. Putain, moi je pourrais chialer sur la perfection de certains titres d’Autechre. Là, j’ai l’impression d’assister à l’enterrement du voisin d’en face. On sait qu’il faut ressentir quelque chose, mais on n’y arrive pas. On observe, d’un œil torve, toutes ces salamalecs se déplier devant nous. C’est intéressant. Mais cela ne nous touche pas directement. On prend des notes, on acquiesce de la tête, on engrange. Comme un psy avec son patient. Sans se sentir impliqué réellement.

Et c’est le problème d’une partie d’Exai, comme c’était le problème de Oversteps ou Quaristice. La majorité des morceaux sont bons. Mais il y a des tirades infécondes placées au milieu du bordel, qui nous empêchent de se prendre une mandale absolue, pachydermique, par un monolithe pensé de A à Z pour nous retourner le cerveau.





Attention, ne vous fiez pas à ce paragraphe bien morose. Car Exai nous offre une belle brochette de tueries absolues. Des morceaux que l’on veut entendre en écoutant Autechre… Un exemple ? Bladelores, highlight ultime de ce double album, morceau fou qui comporte tout ce que j’aime chez les deux anglais : maitrise hallucinante, technique folle, mais aussi de l’émotion, de la spontanéité, de l’énergie. De la vie, bordel ! Un truc qui se nécrose, une bête qui mute, un être en composition qui hurle, se tord, exulte ! Un rythme simili-hiphop qui se balade en claudiquant sur des synthés qui filent le vertige… Non mais il faut écouter les claviers, vers les 2min !! Ils sont mélodiques, puis deviennent quasiment impossible à distinguer, presque assimilables à du vent qui nous caresserait les oreilles. On a l’impression de se tenir au bord d’un gouffre infini, à entendre le souffle de l’air émaner des abymes. Puis la mélodie revient, cette bassline presque tubesque, cette progression dingue qui se fraie un chemin dans le maelstrom. Mais surtout ces claviers, qui sont les plus hypnotiques, les plus beaux entendus chez Autechre depuis un bail. On s’imagine courbé sur le bord de cette falaise, à contrer le vent en marchant d’un pas lourd, la tête parasitée par les échos rebondissant sur les parois de ces grands espaces. Le morceau prendra presque une tournure religieuse au bout de 5 minutes, avant de filer droit vers les catacombes, pour une longue et épique remontée qui perdurera jusqu’à la fin du morceau. La folie que ce morceau, qui  m’a donné les mêmes sensations qu’en écoutant le sublime Nth Dafuseder.B. Ce Bladelores est un putain de diamant.

Juste avant, tu as le mortel Tuinorizn, qui, bien que court, assure le taff en te balançant une techno de gros mutant, qui te malaxe une usine entière en petits cubes pour te la faire bouffer. Ca part dans tous les sens, la mélodie est complètement absconse, mais belle comme la mort. On a aussi Fleure, qui semble débuter de façon trop hystérique, mais qui va se transformer dans sa conclusion en monstre impressionnant, terrifiant, sorte de grognement guttural entre le gangsta rap et l’attentat terroriste. Juste après, c’est 1 1 is (qui ouvre le bal du 2ème disque) qui s’impose avec une rythmique ultra lourde et une mélodie presque goguenarde, façon rue malfamée, mais dans un futur encore trop loin pour nos belles gueules. La nécrose finale sera surprenante, et draguera bien des cœurs. Un peu plus loin, Deco Loc sortira les concasseuses, et surprendra presque avec l’emploi de voix samplées (ou de synthés qui s’y apparentent). Impressionnant dans la technique (ces saccades indescriptibles !) et beau dans son déroulement, on serait presque étonné d’entendre une direction “actuelle” dans ce morceau, comme si Autechre donnait sa vision de la bass music hype, mais en mode autiste décharné qui balance ses bouts de chairs à qui veut l’entendre. Alien complet de ce Exai, Deco Loc peut se poser parmi les meilleurs titres du LP, et le plus désarçonnant, sans soucis. Et nous donne envie de savoir ce que ferait Autechre, si comme Lula, ils partaient dans les clubs et les party…

Irlite (get 0) impressionnera presque autant que Bladelores, même si ce dernier remporte la palme à cause du surplus d’émotion. Car chez Irlite, ça tabasse dur, ça frappe de façon impitoyable et inhumaine. Mais surtout, on a une progression folle, une mélodie dingue : ce passage de tueur absolu à partir de 1min45, qui va graduellement t’encercler, t’étouffer, te laisser pour mort après t’avoir rassuré. Ca vole dans tous les sens, on se sent pris au piège, non sans un certain plaisir. Après un passage littéralement flippant, le morceau va se briser en son milieu et partir sur un tunnel christique, avec des claviers qui te déséquilibrent, et des zébrures qui te frappent sèchement la nuque. C’est typiquement le genre de morceau (avec Bladelores donc) que j’aimerai avoir sur album d’Autechre en mode 7 ou 8 tracks, pas plus, pile dans la veine des deux précités. Là, ça serait le bonheur.

On sera même étonné d’entendre quelques tirades ultra-mélodiques, presque cheesy (toute proportions gardées, comparé aux androïdes sans pitiés peuplant Exai). Jatevee C, qui ne respire pas l’originalité folle, fait quand même vraiment du bien dans tout ce bordel industriel, et offre une petite coupure aérienne, là aussi presque tubesque, à base de claviers imparables et de rythmes qui tabassent. Une excellente petite bombinette, très Warpienne, qui réchauffe le palpitant, traumatisé par tant de violence. On aussi, en bonus track japonaise, le très apaisé 18 Keyosc, qui, encore une fois, ne se contente pas de la simple flatulence bonus, et file 8 minutes de mélodie rassurante et cristalline, remuée par quelques rythmes étouffés. Une parfaite sortie d’album, paisible et tout en retenue.






Exai est donc un excellent album d’Autechre. Peut être le meilleur depuis Untilted. Parce qu’il distille des titres ultra solides. Le problème, c’est que l’on ne peut s’empêcher de penser qu’il y avait matière à faire un seul LP de 10 titres, ultra béton, plutôt que de s’étendre sur deux disques, au final assez inégaux, et impossibles à écouter d’une traite (à moins de s’être forgé les oreilles en travaillant dans une aciérie). Certains morceaux font complètement choux blanc, reposant exclusivement sur des teintes et des sonorités mutantes, aussi impressionnantes soient-elles. On a presque l’impression depuis quelques années qu’Autechre à du mal à valider les tracklistings de leurs albums, ayant la coupe moins franche sur la sélection des morceaux à intégrer sur les LP, n’arrivant plus à sortir l’extrême onction de leurs machines sur 100% du temps.

Mais mais mais… il y a dans ce Exai des morceaux comme Bladelores, Irlite (get 0), Deco Loc, 1 1 is ou Jatevee C (et pas mal d’autres). Et sur ces derniers, on a tout : l’émotion, la technique, la puissance, la richesse, comme seul Autechre sait le faire. Car quand les mélodies montrent le bout de leurs nez, c’est maginfique. Des cathédrales sonores folles, qui ramonent la gueule et retournent le cœur, des fresques qui t’explosent les trippes, qui te coupent la colonne vertébrale en mille. Et c’est bien tout ce que l’on demande à Autechre.

“All Killer, No Fillers !” disait un fameux groupe canadien gueulard. Il suffirait seulement de souffler ce dicton à Autechre pour le prochain album…




Autechre – Jatevee C




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Dat’

20 tracks / Warp – Beat Records

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  1. Aeneman Says:

    Au final je n’ai pas réussi à me décider sur ce disque comme toi je dirais.
    Le problème de la longueur qui ne me dérangeait pas sur les autres et là…je sais pas.
    Après il y a des titres incroyables comme ceux que t’as cité mais c’est tellement long que…bon.
    Ceci dit c’est un très bon disque on est d’accord. Mais une synthèse et rendre un disque plus compact ne leur ferait pas de mal.

    Vivement le prochain Daft Punk aussi, ça fait pleurer dans les chaumières s’il est pas à la hauteur…

  2. Processus Monomaniak Says:

    Très belle chronique, j’avais découvert ce site avec un texte sur Autechre, et encore une fois c’est un régal à lire !
    Cet album de Autechre me fait penser à “Inland Empire” de David Lynch, c’est long, c’est des fois un peu chiant (et ça saoule de dire ça quand on est fan de l’artiste) mais les fulgurances sont tellement monstrueuses qu’on pardonne tout.
    L’impression générale reste une énorme matière artistique dans laquelle on a envie de piocher pour la reconfigurer à sa sauce.

  3. Anonymous Says:

    EXAI est un monolithe imposant , une œuvre à l’architecture en constante évolution , un pavé sonore lancé dans un océan de distorsions et de cliquetis mécaniques . L’écoute de cet album et même d’un album d’Autechre peu se résumer à être confortablement engourdi , c’est le sentiment que j’ai ressenti après avoir parcouru cet album en tout cas , pas vraiment de tristesse , de haine , de mort ou encore de joie , d’envie de bouger son corps (quoique recks on) . Juste la sensation de se faire anesthésier le cerveau par deux grands chirurgiens de la musique électronique.

    Ecouter la musique d’Autechre c’est comme être à la fois dans une maison de repos au milieu d’une foret utopique allongé dans un matelas a moitié endormi et être aux portes de L’enfer , on ne sait jamais vraiment ce qui va arriver mais on reste la préparé à attendre l’inéducable , on suit le mouvement en ne cherchant pas à analyser on subit le tabassage electroniqe.

    Ca me semble être le meilleur moyen pour appréhender un artiste comme Autechre en tout cas , je me suis laissé porter par le son comme sur les précédents albums et des grands moments sur cet album il y en à , Bladelores de loin un des morceaux les plus accessible et inspiré de l’album une marche martiale ou l’on ne rentre pas dans le rang on file la tète la première dans les nuages , 1 1 is ou le marteau semble retomber sans cesse comme une punition auditive , recks on et sa ryhtmique Hip Hop ultra accessible , nodezsh qui nous enferme dans un véritable labyrinthe sonore sans véritable échappatoire ainsi que le final sur YJY UX ou les machines semblent s’arrêter pour enfin laisser place au repos et à l’apaisement vraiment un très bon morceau pour clôturer cet album .

    Mes plages préférés de cet EXAI seront donc les plus longues , J’aime quand Autechre prend son temps et ne part pas forcement dans le bidouillage effréné . Ces longues plages atmosphériques sont ce que j’ai le plus apprécié sur cet album et oui effectivement la je suis d’accord 2 heures pour un album comme EXAI semble beaucoup trop long , il aurait surement été plus judicieux d’abréger de synthétiser ce gros bloc massif et imposant ou les moments de génie côtoient des passages beaucoup plus dispensables et abstraits presque indigestes .

    A l’heure du bilan Exai est un album que j’ai beaucoup apprécié, celui-ci restera un objet étrange bien trop inaccessible pour les néophytes alors que ceux plus ouverts à l’expérimentation musicale salueront sa richesse . Car c’est aussi ca aussi le plaisir avec un artiste comme Autechre , découvrir quelque chose de nouveau a chaque écoute , un son , une nouvelle rythmique ou une mélodie parmit les nombreux Glitch , beats et distorsions .

  4. d... Says:

    yo dat’ ,
    quelle énorme CHRONIQUE ! ( chatpot et merssi – la grande classe ! ).

    – personnellement je suis carrément dingue de se double album !
    avec un petit faible pour l’intégralité du cd 2 que j’aime probablement autant que Quaristice .

    mais j’avoue aussi que je serai au ange si le prochaine album était complétement dans l’émotionnel
    des 3 premier LP’s .

    bye , d…ouzirec

  5. Dat' Says:

    Aeneman ==> Oui c’est un peu ça. Très Bon disque, mais qui aurait besoin de synthèse et de choix plus tranchés dans la tracklist.
    Ahah, le Daft Punk, on va bien voir, je suis, comme tout le monde, bien curieux de toute façon !

    Processus ==> Ahah pas mal, je n’ai jamais vu Inland Empire, mais je connais la réputation, je comprends bien la métaphore donc.

    Anonymous ==> Je suis assez d’accord sur la pertinence des longs morceaux.

    d ==> Merci !

  6. Dirty Epic Says:

    Processus : J’ai pensé au rapport à Lynch aussi ! Je me disais que autechre c’était le Lynch de la musique, la première fois que tu rentres dans une oeuvre, tu comprends rien, t’es perdu, tu sens qu’il y a un truc derrière, tu ressens de la peur, de la joie, tu touches la félicité du doigt, mais tu sais pas pourquoi. Et ensuite tu réécoutes, et tu te rends compte qu’il y a des fils d’Ariane un peu partout, et finalement tu as toujours un petit son, une petite boucle, qui te prend par la main et qui te fait entrer dans le labyrinthe.
    Ce qui me plait chez autechre, c’est que pour connaitre et comprendre un morceau, il te faut 10-20 écoutes, ce qui fait le meilleur rapport qualité-prix/durée d’écoute dans la musique :-p

  7. Comix Says:

    Super chro Dat’ !

    Ce double album reste une boucherie pour ma part. Dès Fleure, j’ai su qu’EXAI allait me retourner le cerveau comme il faut avec des textures et des évolutions mutantes comme je les aime mais aussi des pépites sonores qui font briller les yeux. Irlite, Bladelores, YJY UX, restant les grosses balises “d’avance rapide”. (celui avec l’effet cris de bébés chelou aussi mais je me souviens plus du titre).

    Un album d’Autechre de 2h avait de quoi effrayer, je trouve qu’il passe comme du petit lait malgré des titres un peu fadasses (quoique, pas tant que ça finalement…). Certains morceaux sont d’ailleurs assez directs et efficaces dès la première écoute genre T ess xi (même Bladelores avec son rythme dub éthéré qui t’envoie en orbite).

    Je suis fan de cet album, grosse mandale surtout après les trois précédents qui manquaient un peu de cyber-tabassage en règle.

  8. Instanordik | De la neige, et de l’Electronique… Says:

    […] Amers Britons, Chroniques Automatiques. […]

  9. sanchodoesfcom Says:

    Une chronique très juste, sincère et bien écrite, qui reflète parfaitement ce que l’on peut ressentir avec Ae. Et Bladelores est effectivement incroyable. Je suis également ravi de découvrir un site francophone, tenu par quelqu’un qui semble musicalement ouvert, et qui va me permettre de découvrir un peu plus le hip hop nippon 🙂

  10. cortex 91 Says:

    bonjour, votre site ne marche pas sous le navigateur NecroPedoSadoMaso :S 5
    cortex 91 http://libertarien.weebly.com

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